X
Rechercher
Nous joindre
Publicité

Mario Bastille privilégierait l’église St-Patrice comme lieu de culte 

durée 25 octobre 2023 | 14h59
  • Marc-Antoine Paquin
    Par Marc-Antoine Paquin

    Journaliste

    Le maire de Rivière-du-Loup, Mario Bastille, voit d’un bon œil la décision des membres de la Fabrique de la paroisse de Rivière-du-Loup d’envisager la vente de certains de ses bâtiments religieux. S’il n’en tenait qu’à lui, le maire de Rivière-du-Loup, Mario Bastille, privilégierait d’ailleurs le maintien de l’église St-Patrice comme lieu de culte. 

    Invité à se prononcer sur l’église qu’il conserverait pour la pratique de la foi, en marge de la dernière séance du conseil municipal, le maire Bastille n’a pas hésité à faire part de son opinion. 

    «Pour moi, ce serait l’église St-Patrice», a-t-il répondu. «Si vous me posez la question, c’est ce que Mario Bastille, maire de Rivière-du-Loup, déciderait.»

    En septembre, M. Bastille n’avait pas caché être surpris que l’église St-Patrice fasse partie des réflexions. Pour lui, il a toujours été acquis que le bâtiment de la rue Lafontaine devait demeurer un lieu de culte pour les mariages, les baptêmes et les services funéraires. 

    «C’est évident qu’il s’agit d’une belle église», avait-il déclaré. 

    REGARDER VERS L’AVANT

    L’élu s’est par ailleurs dit heureux des démarches encourues par la Fabrique pour l’avenir des églises du territoire. La veille, plus de 176 personnes ont accepté que les représentants de la Fabrique lancent un appel d’offres pour la vente de trois des quatre bâtiments dont ils sont propriétaires : les églises Saint-Ludger, Saint-Patrice et Saint-François-Xavier, de même que le presbytère de Saint-Patrice. 

    «Je pense qu’ils ont raison de vouloir aller plus loin, regarder vers l’avant. Ça ne coute pas cher d’essayer, d’aller voir s’il y a de belles propositions de projets […] La stratégie est bonne», a-t-il partagé. 

    «Si on peut arriver avec quelque chose qui est porteur pour la suite, pourquoi pas!»

    Mario Bastille concède que le débat est hautement émotif. Il estime néanmoins qu’il faut voir les réalités actuelles de façon pragmatique. D’une part, les dépenses de la Fabrique sont en hausse. De l’autre, les revenus sont à la baisse. 

    Dans la situation actuelle, la vente éventuelle d’un ou plusieurs bâtiments permettrait à la Fabrique une stabilité financière pour plusieurs années. Il croit aussi qu’il est possible de trouver de nouvelles vocations pour les édifices ciblés, tout en conservant et protégeant le volet patrimonial. 

    «La Fabrique a tout intérêt à sonder les intérêts de potentiels acheteurs. On verra ensuite quels seront les projets sur table», a-t-il dit, rappelant que la décision finale reviendra à la Fabrique.

    Selon Mario Bastille, conserver un seul lieu de culte ouvrirait la porte à une aide financière de la Ville pour en assurer sa pérennité. «Ce serait plus facile», a reconnu le maire. 

    Il a aussi assuré que la démolition d’une église ne sera jamais une option. 

     

    commentairesCommentaires

    0

    Publicité

    RECOMMANDÉS POUR VOUS


    Publié à 6h43

    Les membres de Promutuel Assurance Côte-Sud votent en faveur d’un projet de regroupement

    À la suite d’une assemblée générale extraordinaire (AGE) tenue le 6 mai à Montmagny, les membres-assurés de Promutuel Assurance Côte-Sud se sont prononcés en faveur d’un projet de regroupement avec Promutuel Assurance de l’Estuaire et ont ainsi adopté une résolution spéciale afin d’approuver la convention de fusion y étant relative. Ce projet, ...

    Publié à 6h32

    Urgence de Trois-Pistoles : le milieu compte accentuer la pression 

    Plus de 150 personnes se sont réunies à Trois-Pistoles, le 8 mai, afin de participer à une assemblée citoyenne portant sur la fermeture potentielle de l’urgence de l’hôpital de Trois-Pistoles, la nuit. Fort de cette mobilisation, un comité d’une trentaine de citoyennes et citoyens a été formé.  Le milieu des Basques souhaite ainsi passer à la ...

    Publié à 6h04

    Denis Marcoux souhaite devenir préfet de la MRC des Basques 

    Le maire de Saint-Simon-de-Rimouski, Denis Marcoux, offrira ses services en tant que préfet de la MRC des Basques, lors des élections de novembre prochain. L’élu a confirmé, ce jeudi 8 mai, dans un communiqué adressé aux électeurs, que son nom allait être sur les bulletins de vote.  M. Marcoux tentera ainsi de prendre le relais de Bertin Denis ...