Deuxième manifestation du SFPQ à Rivière-du-Loup
Les membres du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) reviennent à la charge en exerçant une deuxième journée de grève de leur mandat de 10 jours ce 26 avril. Ils se sont rassemblés dans le stationnement du Centre Premier Tech à Rivière-du-Loup afin de manifester et de maintenir la pression sur le gouvernement pour améliorer leurs conditions de travail.
L’employeur a déposé une offre patronale le 8 avril et le syndicat a soumis une contre-offre vendredi dernier. Depuis la première journée de grève, les parties se sont rapprochées, indique la secrétaire générale du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec, Martine Duchesne. Une autre journée de grève est prévue le 27 avril.
«Ce qu’on demande, c’est le traitement équitable avec tous les autres groupes du secteur public. On a un rapprochement, mais il faut continuer à faire des efforts pour avoir une entente acceptable pour nous, explique Mme Duchesne. L’employeur ne met pas en place des mesures pour attirer les gens et les garder dans la fonction publique, parce qu’ils quittent le navire de plus en plus.»
Le rattrapage salarial est le point principal qui achoppe lors des négociations. Le SFPQ souhaite que cette condition de travail soit améliorée afin de favoriser l’embauche et la rétention de personnel dans la fonction publique.
«Nos membres sont en surcharge, ils tiennent le fort à bout de bras, ils ont du travail en double donc ils sont épuisés. On demande à l’employeur de tout mettre en œuvre pour offrir des conditions de travail décentes à ses employés qui sont toujours en place», complète Martine Duchesne. À la suite de ces journées de grève, il est possible que la situation évolue au cours des prochains jours. Une première manifestation organisée par le SFPQ avait eu lieu le 30 mars au parc du Campus-et-de-la-Cité de Rivière-du-Loup.
Le 14 avril dernier, une quarantaine de manifestants portant des chandails identifiés au Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) ont perturbé les activités au palais de justice de Rivière-du-Loup dès le début des audiences. De nombreuses affiches autocollantes à l’effigie du ministre de la Justice Simon Jolin-Barrette ou portant l’inscription «en NÉGO» ont notamment été apposées sur les murs près des salles au troisième étage.
Cette négociation concerne le renouvèlement de la convention collective de 26 000 membres du SFPQ. Ils occupent des emplois de bureau et de techniciens dans les ministères et organismes du Québec. Leur convention collective est échue depuis le 1er avril 2020.
» À lire aussi :