Saint-Honoré-de-Témiscouata n’aura pas sa nouvelle caserne en 2025. La Municipalité a essuyé un refus du programme d’amélioration et de construction d’infrastructures municipales (PRACIM) dont la subvention devait couvrir 88 % des couts. Le projet sera donc minimalement repoussé d’un an.

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Les élus municipaux ont reçu la mauvaise nouvelle en octobre. Ils l’ont annoncé lors d’une séance du conseil. «On est extrêmement déçus», a confié la mairesse de Saint-Honoré-de-Témiscouata, Andrée Dubé.

«Notre caserne est clairement désuète», a-t-elle souligné. Le bâtiment actuel, datant des années 1950 manque d’espace, est en mauvais état et ne répond plus aux normes. Il ne comporte qu’une seule porte de garage pour trois camions.

Une nouvelle infrastructure de sécurité incendie est une nécessité, croit l’élue, puisque la Municipalité dessert aussi Saint-Pierre-de-Lamy,

Saint-Honoré-de-Témiscouata a été invité à présenter à nouveau son projet dans un prochain programme au printemps 2025. «De ce qu’on a compris, les programmes vont être changés», indique Mme Dubé.

La Municipalité n’a pas été informée des raisons du refus et n’a pas eu de pistes d’amélioration pour sa demande. «Ce qu’on a pu comprendre c’est que c’était une question budgétaire […] et de priorités», souligne-t-elle.

Andrée Dubé se désole de ce rejet qui repoussera le projet d’au moins un an. L’administration était déjà prête à lancer son appel d’offres en automne. Le bâtiment aurait pu être livré en 2025.

Elle s’inquiète aussi des couts qui pourraient augmenter, la nouvelle construction étant déjà évaluée à 3,9 M$. «C’est un projet qui se travaille depuis longtemps. […] Si ça avait été fait avant la pandémie, les couts auraient été moindres et chaque année qu’on attend, le cout augmente».

Les élus ne jettent toutefois pas l’éponge, ils poursuivront leurs efforts et tenteront d’avoir une subvention l’an prochain. «C’est un très beau projet», conclut la mairesse.