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Premières pelletées de terre pour les CPE de Cacouna et de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup

durée 13 novembre 2024 | 15h29
  • Lydia Barnabé-Roy
    Par Lydia Barnabé-Roy

    Journaliste de l'Initiative de journalisme local

    Les travaux des nouveaux centres de la petite enfance (CPE) qui prendront forme à Cacouna et Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup ont été officialisés le 13 novembre. Concrètement débutés le 9 octobre, les chantiers s’échelonneront sur plusieurs mois. La livraison des deux CPE est prévue à l’été 2025.

    Ces deux projets, initiés par le CPE des Cantons, ajouteront 21 places en garderie dans chacune des deux municipalités. Les 42 places, dont 10 dédiées aux poupons, sont d’ailleurs déjà offertes dans des installations temporaires. Toutefois, les parents d’enfants qui entreront bientôt en CPE ne seront pas en reste, puisque certains jeunes se rendront à la maternelle l’an prochain.

    «Une installation temporaire c’est génial, mais ce n’est pas adapté à nos besoins. Donc de voir les [projets] arriver c’est une source de bonheur pour toute l’équipe», soutient la directrice générale du CPE des Cantons de Rivière-du-Loup, France Laflamme.

    Le gouvernement du Québec contribue à la hauteur de 3,5 M$ pour les deux projets. Les Municipalités ont participé en offrant chacune un terrain pour la construction des CPE.

    La mairesse de Cacouna, Suzanne Rhéaume, se réjouit que la nouvelle installation «Le petit port de mer» soit construite en annexe du bâtiment municipal. «L’emplacement est idéal […] Ça va faire un très beau milieu de vie, ça va être vivant! On va entrer au travail, on va voir les petits cocos à côté», s’émerveille l’élue.

    Les locaux de la Municipalité sont aussi partagés avec le Cercle des Fermières. Les petits auront donc la chance de créer des liens intergénérationnels. «J’espère qu’on va servir d’inspiration», souhaite la mairesse. Ce projet est, pour elle, un beau plus pour sa municipalité autant pour son développement, son attractivité et son rayonnement.

    La fierté est partagée du côté de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup par la mairesse, Josée Ouellet. «Un CPE pour notre Municipalité, ça veut dire pleins de nouvelles familles qui vont avoir accès à de meilleurs services pour leurs enfants, puis un milieu de vie qui va être plus appréciable pour les familles et les ainés», souligne-t-elle. L’infrastructure sera construite dans un nouveau développement domiciliaire de la Municipalité où 10 autres résidences pourront être bâties.

    «L’historique des moulins au niveau patrimonial c’est très important pour nous. Le fait que le CPE ait choisi le nom Raconte-moi un moulin, c’est d’autant plus significatif pour la Municipalité. Ça fait de beaux liens», conclut-elle.

    PLUS DE PLACES

    Des efforts considérables ont été effectués ces dernières années afin d’augmenter le nombre de places en garderie. Selon la députée de Rivière-du-Loup - Témiscouata, Amélie Dionne, près de 330 places se sont ajoutées ou sont en voie de l’être dans la circonscription.

    Un certain équilibre a été atteint dans Les Basques et dans le Témiscouata, indique l’élue caquiste. Les besoins se font encore ressentir à Rivière-du-Loup. Le CPE des Cantons compte au-delà de 100 noms sur chacune des listes d’attente de ses installations. Toutefois, plusieurs comptent des doublons, puisque les parents veulent s’assurer d’obtenir une place pour leurs enfants.

    Le travail se poursuit pour créer davantage de places en garderie dans la région. Le CPE des Cantons continue d’œuvrer sur le projet de CPE à la Maison des ainés et alternative de Rivière-du-Loup. «Mes collègues des Jardins Jolis ou du CPE de Rivière-du-Loup développent aussi d’autres places. Donc je pense qu’on va y arriver», croit Mme Laflamme.

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