La maire de Témiscouata-sur-le-Lac Denis Blais a confirmé qu’il ne solliciterait pas un second mandat le 12 novembre, au lendemain de la séance extraordinaire où les états financiers de la Ville de 2023 ont été déposés. Il ne trace toutefois pas une croix sur la vie politique.

Sa réflexion sur son avenir en politique municipale a été amorcée en avril, alors que deux conseillers ont été expulsés des séances plénières. La séance extraordinaire du 11 novembre, a été la goutte qui a fait déborder le vase. Des élus et des citoyens ont remis en doute les chiffres des finances de la Ville présentée par une firme comptable externe. «Ça va être quoi la suite?», s’interroge-t-il.

Le maire n’en peut plus du climat de doute qui perdure au sein de sa Ville. Il a raconté s’être présenté comme conseiller pour s’impliquer. Il a ensuite brigué la mairie pour aller plus loin, pour réaliser un autre projet que deux arénas dans chacun des quartiers de Témiscouata-sur-le-Lac.

Dans son mandat, il aura notamment réalisé la construction de l'aréna à Cabano et du centre récréatif PGR à Notre-Dame-du-Lac. Il a aussi travaillé au développement de places en garderie en instaurant un modèle unique au Québec.

«Je suis un gars de solutions», témoigne-t-il. Malheureusement, le maire constate que malgré ses efforts pour unifier Notre-Dame-du-Lac et Cabano, il n’y est pas arrivé. 

Denis Blais ne ferme pas la porte à la vie politique. Il se doit toutefois de prendre une pause pour sa santé mentale et garder une qualité de vie. Il passera donc le flambeau à la fin de son mandat dans 10 mois. «Ce n’est pas un adieu, ce n’est qu’un aurevoir», conclut-il.