À la suite de la manifestation tenue à Rivière-du-Loup par des employés de son usine de Montréal, Prelco a estimé «avoir toujours négocié de bonne foi». Elle mentionne être en attente du comité de négociations afin de poursuivre les discussions.

L’entreprise assure que contrairement à ce qui a été partagé par le syndicat, des pourparlers ont eu lieu depuis juin. «La dernière approche que Prelco a faite avec le syndicat de Montréal a eu lieu le 19 juillet, sans suite de la partie syndicale».

Elle tient aussi à rectifier que le 17 juillet, le maintien de la protection d’assurance collective a été offert aux travailleurs. L’offre a toutefois été refusée par le comité de négociation. 

«L’approche de Prelco n’est pas de négocier sur la place publique. Nos actions et nos déclarations sont guidées par la volonté de maintenir des relations de travail harmonieuses et faciliter le retour au travail lorsque le conflit sera derrière nous», a-t-elle partagé par voie de communiqué.

La direction souligne que le recours à des briseurs de grève «concernait deux travailleurs de Prelco et résultait d’une mésentente sur la définition de cadres». Des actions ont été immédiatement prises par l’entreprise afin d’être conformes.

Dans un second communiqué envoyé par l’entreprise le 7 aout, Prelco dénonçait que certains syndiqués se soient rendus à la résidence personnelle d’un des propriétaires. «Il est inadmissible que les tactiques syndicales visent les familles et impactent la vie privée des gens», a-t-elle décrié.

La compagnie souligne que l’intimidation n’est pas une bonne technique afin d’arriver à résoudre le conflit.

«Le prolongement du conflit n’est pas avantageux ni pour Prelco, ni pour ses employés syndiqués. [L’entreprise] tient à préciser que tout est mis en œuvre pour faire progresser les négociations et arriver à une entente», a-t-elle conclu.