Les enseignants, les infirmiers et le personnel de soutien des domaines de l’éducation et de la santé du Front commun étaient de retour sur les lignes de piquetage ce 8 décembre. Ils débutent ainsi une semaine de grève à défaut de s’être entendus avec le gouvernement.

La plus récente proposition de la partie patronale, effectuée le 6 décembre, faisait état d’une augmentation salariale de 12,7 % sur 5 ans. L’offre a été jugée insuffisante par le Front commun. L’offre précédente était une augmentation de 10,3 % sur 5 ans.

Le groupe demande entre autres que la hausse du salaire suive l’inflation estimée à une croissance de 18,1 % sur la même période. Parmi leurs réclamations se trouvent aussi une meilleure composition de la classe, un allègement de tâche, un encadrement de l’enseignement à distance, une amélioration de l’insertion professionnelle. Plusieurs autres mesures sont aussi demandées.

Dans les dernières semaines, la présidente du Syndicat de l’enseignement du Grand-Portage (SEGP-CSQ), Natacha Blanchet, soulignait que le débrayage était le dernier recours pour arriver à leurs fins. Advenant une entente, elle partageait que le Front commun était prêt à lever l’avis de grève.

Si les deux parties n’arrivent pas à une entente d’ici la fin de l’année, le Front commun menace de déclencher une grève générale illimitée dès janvier 2024.