Des périodes de questions encadrées au conseil de ville de Rivière-du-Loup
Les élus louperivois l’ont martelé à plusieurs reprises, les séances du conseil de ville doivent se dérouler dans le respect. Ils sont passés de la parole aux actes le mardi 25 juin en présentant un projet de règlement concernant l’ordre et le décorum relatifs au déroulement des séances du conseil en plus d'y revoir à la hausse le montant des amendes. Une disposition que d'aucuns nommeront «la clause Roger Plante».
Le résident de Saint-François-Xavier-de-Viger se présente régulièrement aux séances du conseil de Rivière-du-Loup lors desquelles il aborde de nombreux dossiers régionaux dans où la Ville est partie prenante, comme la SÉMER et les parcs éoliens. C'est toutefois son attitude plus que sa présence qui est remise en question.
La Ville a déjà procédé à une première réorganisation de la période de questions, notamment en accordant la priorité aux citoyens louperivois souhaitant interagir avec les élus sur des points concernant l'ordre du jour, ensuite avec les citoyens de Rivière-du-Loup et finalement aux non-résidents.
Mais c'est un geste d'éclat de Roger Plante qui semble avoir fait déborder le vase. Lors d’une séance du printemps dernier, M. Plante avait brandi une chaine et un cadenas au conseil de ville en direction de la mairesse Sylvie Vignet. Une situation qu'elle avait qualifiée d’inacceptable.
RÈGLEMENT 2008
Ainsi, la modification au règlement permettrait aux élus d'imposer des amendes aux requérants ne respectant pas les dispositions d'ordre et de décorum. Selon le conseiller Nelson Lepage qui a présenté cette nouvelle clause, l'amende minimale pour une première offense passerait de 100 à 150 $.
C'est le procureur de la Ville qui sera mandaté de signifier ou non les constats d'infraction en fonction de la dénonciation qui lui sera faite. C'est ensuite le juge de la Cour municipale qui décidera s'il y a infraction.
«On avait besoin d'aller aussi loin que ça ?», s'est questionné le citoyen Gaétan Frenette, un habitué des séances du conseil.
«Quand on est un conseil municipal et qu'on vit des choses qu'on a vécues dernièrement je pense qu'on doit prendre des dispositions qu'il faut. Ce n'est pas à nous à mettre quelqu'un à la porte s'il le faut. Tout le monde l'a vu. Nous avons reçu plein de commentaires, les gens nous disent faites quelque chose, mais nous n'avions pas les moyens de le faire. Maintenant, on ne veut pas se servir de ça outrageusement. On n’a jamais eu aucun problème avec aucun citoyen de Rivière-du-Loup (...) il y a énormément de respect qui se passe ici et on veut que ça continue», lui a répondu Mme Vignet.
À moins d'une contestation, le projet de règlement sera adopté le mardi 2 juillet prochain.
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3 commentaires
Pas drôle d'en arriver là….mais ces individus continus leur petits jeux.
D'accord avec cette décision.