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Du répit pour alléger le quotidien des proches aidants

durée 27 avril 2019 | 06h03
  • Andréanne Lebel
    Par Andréanne Lebel

    journaliste

    Depuis 2011, la mission du Centre d’aide aux proches aidants des Basques (CAPAB) prend toute son importance lorsqu’elle est mise en relation avec des histoires réelles, comme celle de Viateur Pigeon et de sa conjointe, Léonie Bouffard.

    En 2018-2019 le service de répit à domicile offert par l’organisme a permis à 16 proches aidants de la région des Basques de bénéficier de 1 845 heures d’accompagnement par une préposée du CAPAB. «Le répit à domicile est notre service central. Il est au cœur du soutien qu’on peut offrir aux proches aidants. Ils ont besoin de gens qui peuvent prendre le relais. C’est une manière concrète de faire une différence pour eux. On sent qu’on améliore concrètement le quotidien des gens», explique le coordonnateur du CAPAB, Guillaume Côté-Philibert.

    Trois préposées au répit à domicile font partie de l’équipe de cet organisme communautaire. Un lien de confiance s’établit entre elles et les personnes aidées. Souvent les proches aidants sont référés par leur CLSC ou encore une travailleuse sociale. Les employés du CAPAB s’affairent ensuite à organiser une première visite afin de faire connaissance et d’évaluer les besoins.

    Le CAPAB travaille en collaboration avec différents organismes des Basques, dont Logis-Aide, notamment, pour assurer une complétion de l’offre de services sur le territoire. Il s’est d’ailleurs doté il y a peu d’une nouvelle image, représentée par un oiseau et un cœur. L’oiseau symbolise la liberté et la légèreté du proche aidant lorsqu’il obtient ses périodes de répit hebdomadaires. «On ne prétend pas tout régler, mais on vient alléger leur quotidien, enlever une brique de leur dos» ajoute M. Côté-Philibert.

    Des groupes d’entraide destinés aux proches aidants sont également mis en place afin de leur permettre d’échanger sur leur réalité. «Des fois certaines personnes vivent les mêmes difficultés, à des stades différents. Chaque situation est unique, mais ils ont aussi beaucoup de points en commun. On vient favoriser la rencontre, créer un espace de rassemblement et d’échanges. Quand ils repartent, ça leur a fait du bien. C’est convivial, on parle de tout et de rien», précise le coordonnateur du CAPAB.

    Certains proches aidants assistant à ces rencontres sont encore au début de la maladie avec leur proche, alors que pour d’autres, il loge désormais en CHSLD. Les discussions permettent aussi de partager leurs craintes et de pouvoir prévoir ce qui s’en vient dans un futur rapproché.

    Les périodes de répit sont offertes sans égard à l’âge, par exemple une personne qui serait atteinte de déficience intellectuelle. Les services du CAPAB sont offerts dans les 11 municipalités de la MRC des Basques.

    » À lire aussi - Alzheimer : accompagner dans l'oubli 

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