Projet d’implantation d’école à Rivière-du-Loup : la Ville réagit
La Ville de Rivière-du-Loup souhaite ramener à l’avant-plan les éléments prioritaires du dossier concernant le projet d’implantation d’une école de 24 classes à Rivière-du-Loup. Pour la mairesse Sylvie Vignet, il est important de répondre aux besoins urgents.
«Nous comprenons les parents de Saint-Antonin et les appuierons lorsque l’heure sera venue pour eux d’obtenir de nouvelles classes. Cependant, au moment où nous nous parlons, Rivière-du-Loup est déjà en carence de 20 classes. Nous ne sommes même pas dans des projections, nous sommes dans des besoins réels, immédiats.»
De fait, le projet de la Commission scolaire Kamouraska-Rivière-du-Loup répond déjà aux critères établis par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, qui fixe un seuil à un surplus d’au moins 125 élèves pour permettre le dépôt d’une demande d’agrandissement.
À Rivière-du-Loup, la capacité d’accueil est actuellement dépassée de 205 élèves, ce qui fait que le projet est jugé prioritaire, selon ces critères. «Il est question de se retrouver avec trois roulottes sur le terrain de l’école internationale Saint-François-Xavier, dès l’an prochain, pour créer des classes temporaires. À sa face même, on voit bien que ça n’a plus de sens et qu’il est urgent de répondre aux besoins des citoyens», explique Mme Vignet.
Pour la Ville de Rivière-du-Loup, amputer le projet prévu, comme le scénario avancé par une pétition le laisse entendre, ne ferait que créer un problème au lieu de régler la situation de façon responsable et durable. «En scindant le projet de Rivière-du-Loup, qui prévoit 24 classes, on se trouverait à ne pas combler la demande, pour se retrouver avec un problème peu de temps après. Le gouvernement du Québec a plus de projets sur la table qu’il n’y a de moyens d’y répondre. Il nous apparaît essentiel d’avancer sereinement vers la solution optimale, afin de ne pas être mis de côté, sous prétexte qu’il n’y a pas de consensus. Aussi, nous appuyons la présente démarche de la commission scolaire, qui a fait un travail rigoureux avant d’arriver à sa conclusion», complète la mairesse de Rivière-du-Loup.
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16 commentaires
Avez vous pensé à ceux qui vont dîner à la maison et qui y retourne directement après l'école? Est-ce que vous pensez que les parents vont vouloir payer des frais de garde? Et ceux qui travaillent à St-Antonin, ils devront aller chercher leur enfant à rdl!!!! Ca n'a aucun sens!! Voyons!!! Que RDL paie les frais de garde et de repas et on en reparlera !!!
Il y a une différence de 5 min entre aller a rdl et aller dans le fond du village, alors pas de problème pour aller dîner a la maison ou retourner en transport scolaire après les classes.
Ici je pense au Portage. Les couchers de soleil c'est bien beau, mais c'est payant juste quelques mois par année.
Exactement, vous avez tres bien compris la situation. Malheureusement certaines personnes et élus vivent dans le passé ou chaque rang avait son Ecole.
Vivement une etude sur le regroupant , auront nous des elus pour leader ce dossier ??