Compressions de 2,1 M$ au CSSS de Rivière-du-Loup
Rivière-du-Loup – Alors qu’on ne connait toujours pas les intentions du ministère de la santé en ce qui a trait à l’avenir des agences de la santé et des CSSS, on sait toutefois que les gestionnaires doivent encore une fois cette année trouver des solutions afin de rencontrer les exigences ministérielles en termes de compressions budgétaires.
Pour une quatrième année consécutive, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) exige des compressions au CSSS de Rivière-du-Loup. Pour la prochaine année, ce sont donc 2,1 millions de dollars que devra couper l’organisme sur son budget estimé à 91 M$.
Même si l’exercice s’avère fastidieux pour les gestionnaires du milieu de la santé, on a tout de même la ferme volonté d’y arriver sans toucher les services à la clientèle.
AMÉLIORER LES FAÇONS DE FAIRE
En entrevue à Info Dimanche, le directeur général du CSSS de Rivière-du-Loup, Daniel Lévesque, est catégorique sur ce dernier point. « Le conseil d’administration a adopté un plan d’optimisation. On a enclenché un processus afin d’améliorer nos façons de faire. Il n’y a pas de coupures aux services, d’ailleurs la Loi est claire à ce sujet. Il y a beaucoup de choses que l’on peut faire, par exemple des mesures pour économiser les coûts d’énergie, avoir une organisation du travail optimale, mieux utiliser nos équipements médicaux. On a encore du travail à faire », lance-t-il.
Mais la pilule est difficile à avaler, surtout pour une quatrième année de suite. « J’avoue que c’est une grosse année. Ça fait plusieurs années qu’on travaille là-dessus, mais on doit accélérer le processus, toujours en gardant en tête de ne pas affecter le service aux clients. Et on doit le faire en un an! », ajoute-t-il.
Quatre ans après l’adoption du projet de loi 100, des coupures par attrition ont déjà eu lieu au CSSS de Rivière-du-Loup au cours des dernières années, notamment au sein du personnel administratif, en réponse aux efforts exigés par Québec en vue de l’équilibre budgétaire. Mais la route risque d’être encore longue. « Nous avons rencontré tous nos employés. Ils sont tous conscients de ce qui se passe. Ils savent que comme citoyens aussi, nous avons un virage à faire et qu’il doit être réalisé sans affecter nos services », conclut Daniel Lévesque.
Le CSSS de Rivière-du-Loup compte 1 400 employés répartis au CHRGP, aux CHSLD Saint-Joseph, de Saint-Antonin, de Saint-Cyprien, au CLSC Rivières-et-Marées de Rivière-du-Loup ainsi que ses points de services à Saint-Épiphane, Saint-Cyprien, L’Isle-Verte ainsi que sur l’ile de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs.
19 commentaires
C'est parce que c'est peut-être dans l'équipe de direction qu'il faudrait maintenant couper...
Petite suggestion: engager des technologues en génie industriel: ils savent optimiser des processus pour faire plus avec moins beaucoup plus que des comptables...
De toute façon, pourquoi des primes quand on sait que ces gens sont déjà bien payés pour leur travail?
Deux points pour le territoire c'est suffisant
On ferme st Antonin et st cyprien (st jean est deja là piur prendre le relais dans l'est )
Y a-t-il un politicien qui va finalement oser dire un moment donné que le système est en banqueroute?
L'état s'est approprié la responsabilité de soigner les gens, alors si il n'a plus l'argent pour le faire, faudrait peut-être qu'il lâche son exclusivité sur cette responsabilité.
Le CHRGP, du Breton, Prelco, FF Soucy, Premier Tech?
1400 employés en santé, ca fait du monde à messe.
Faut-il croire que nous sommes une gang de malades dans notre région?
Et qui paie les meilleurs salaires et donne des services maximum?
Laissez moi rire. Il coupe des infirmieres sur le terrain, est ce qu'ils pensent que les services ne seront pas couper, j'en doute. Cest toujours eu qui sont visé pas les cadres.
La "machine", comme vous l'appelez, n'est pas l'unique problème. Si tous les citoyens étaient honnêtes et payaient leurs taxes comme il se doit, l'état aurait plus de moyens pour servir la population.
Je pourrais personnellement nommer deux commerces bien connus qui ont pignon sur rue à Rivière-du-Loup qui m'ont déjà offert deux prix: un avec taxes, l'autre sans taxes. C'est une pratique répandue et malhonnête qui se fait en plein jour et ce par les commerçants et citoyens. Ça donne que les citoyens honnêtes paient pour ceux qui ne le sont pas et le qualité des services diminue.
Le jour que l'évasion fiscale verra une baisse significative, peut-être que les citoyens pourront critiquer la quantité/qualité des services et leurs budgets. Et vous, fraudez-vous? Me volez-vous?
Dans le personnel cadre, il procèdent par attrition, mais aucun cadre n'a "perdu" son emploi selon l'article ce-dessus. Et les procédures... Les procédures!!! Envoyer une demande de formation à notre supérieur immédiat, qui l'envoie à son propre supérieur, qui prend des semaines à accepter ou refuser la demande, la retourne à notre supérieur immédiat qui nous dit en bout de ligne que la formation est acceptée mais oups! la date est passée... Mais ne rêvons pas, les demandes de formation sont presque systématiquement refusées.
Qui paiera pour tout ça? La clientèle certainement, mais aussi les employées qui se retrouvent en épuisement, dépression, etc. Bravo!! Et c'est loin d'être fini!!!
On parle de bonifier la profession infirmière en rendant le baccalauréat obligatoire et maintenant on remplace ces infirmières par des auxiliaires. Ça n'enlève rien a ces dernières, mais a quoi bon finir son université quand du jour au lendemain ils te remplacent par une auxiliaire??
Le chemin que le csssrdl prend fait peur...
J'en parle à mes collègues et personne n'est au courant? Personne n'a été rencontré.
D'ailleurs plusieurs postes seront coupés.. mais le service devrait rester le meme?
Nous sommes déja réduit au minimum... devrons nous attendre que des erreurs graves se produisent avant de réagir?