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Le 5 octobre 2016 | infodimanche ACTUALITÉ 12
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JOURNAL HEBDOMADAIRE
PUBLIÉ LE MERCREDI PAR :
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DÉPÔT LÉGAL
Bibliothèque nationale du Canada 1992
Bibliothèque nationale du Québec 1992
ISSN 1192-1579
Société canadienne des postes
Envois de publications canadiennes
Contrat de vente no 0139858
ABONNEMENT ANNUEL :
115$ au Canada (tx incluses)
320$ aux États-Unis (tx incluses)
TI RAG E C E RTIFIÉ
H
EBDOSQUÉBECINC.
31 420 copies
Je suis résidente saisonnière de Dégelis et je pos-
sède une propriété au bord du lac Témiscouata.
Aujourd’hui je souhaiterais attirer votre attention
sur un problème sérieux, soit la nécessité de
doter toute la région d’un système d’égout con-
forme aux exigences reconnues dans un pays
développé comme le nôtre.
Pour s’attaquer au risque grandissant de pol-
lution du lac, je crois qu’il est grand temps de sui-
vre l’exemple d’autres villes et villages de notre
région qui sont ou qui seront éventuellement rac-
cordés aux égouts de leurs municipalités respec-
tives. Je pense à Lac-Gerry, Rivière-Bleue, Saint-
Eusèbe et aussi d’un nouveau développement
destiné à un parc de roulottes sur la route 295.
Tous les résidents de la route 295, tous les rési-
dents de la région mériteraient un système
d’égout moderne et efficace. L’usage de fosses
septiques relève d’une autre période de notre
développement, d’un autre âge. Notre belle
région se développe et nous pouvons nous en
réjouir. Les infrastructures doivent suivre ou
même être en avance pour promouvoir ce déve-
loppement que nous souhaitons.
Pour financer un tel projet, les élus doivent
tout faire en leur pouvoir afin d’obtenir une part
des budgets gouvernementaux pour les infra-
structures publiques. Aussi, alors que les taux
d’intérêt sont à un bas niveau historique, les élus
peuvent voter un règlement d’emprunt dont le
remboursement peut s’étaler sur une plus longue
période afin d’atténuer l’impact sur les taxes des
résidents concernés.
J’encourage donc de tout cœur, tous les rési-
dents à se faire entendre auprès des dirigeants
municipaux afin qu’ils déploient tous les efforts
pour réaliser un tel projet pour la protection de
l’environnement et l’avenir des générations futu-
res.
JOCELYNE OUELLET
Aux résidents de Dégelis ainsi qu’aux élus de notre municipalité
«Gros Cacouna est un site logique pour installer
la marina…» écrivait M. Martin LeBlond dans la
dernière parution d’Info Dimanche en me citant. Il
a raison de rapporter que j’ai bien prononcé ces
paroles lors de la présentation publique sur le
projet du Carrefour maritime. Ce vaste port inoc-
cupé pourrait effectivement recevoir une marina,
marina qui n’aurait pas besoin de dragage cha-
que année pour rester en eau.
Je ne reviendrai pas sur les obstacles techno-
cratiques qui ont barré l’entrée des plaisanciers
dans ce vaste bassin. Je lui souhaite bonne
chance dans sa démarche de convaincre les res-
ponsables politiques du bien-fondé de sa posi-
tion. Pour mener à bien sa démarche, j’espère
cependant que M. LeBlond n’aura pas recours à
la mauvaise foi comme il l’a fait dans sa plus
récente lettre. Ce monsieur mal informé pratique
volontiers la désinformation en prétendant que
le dragage du port de plaisance et du quai du tra-
versier remue de la «vase polluante dans notre
décharge, oups, j’aurai dû écrire notre fleuve».
J’ai pris la peine d’expliquer lors de l’assem-
blée d’information que le lit du fleuve devant
Rivière-du-Loup n’est pas contaminé. Que les
effluents de la papetière F.F. Soucy ne sont plus
toxiques depuis que l’usine a mis ses installations
aux normes, comme l’exige la réglementation
fédérale-provinciale depuis 1992. La Ville de
Rivière-du-Loup traite ses eaux usées, notre terri-
toire adjacent ne compte pas d’industries pol-
luantes, mais où donc M. LeBlond est-il allé cher-
cher ses fameuses «vases polluantes»? Se
pourrait-il que le seul élément de contamination
dans ce dossier se trouve dans le cerveau de M.
LeBlond?
Les problèmes de sédiments toxiques issus
des grandes villes en amont du fleuve et des
Grands Lacs sont dans une large part chose du
passé. Les carcasses de bélugas autopsiés
récemment montrent que la contamination par
les métaux lourds est en baisse notable. Je ne
brosserai pas un portrait environnemental idylli-
que du fleuve Saint-Laurent. Le fleuve connait de
nouvelles difficultés qui ont trait au rejet des
engrais et des pesticides issus de l’agriculture et
des médicaments dégradés. Mais il est temps
d’en finir avec cette rumeur persistante de sédi-
ments contaminés à la hauteur de Rivière-du-
Loup, rumeur qui ne correspond à aucune réalité
objective.
Chacun jugera de la pertinence du projet du
Carrefour maritime. La population et les médias
locaux mèneront le débat qu’ils jugeront bon
d’entreprendre. Encore faut-il que ce débat se
fasse dans la bonne foi et sur la base d’argu-
ments qui ne travestissent pas la vérité des faits
au bénéfice de l’intérêt de groupes ou de
citoyens opposés à la réalisation du projet por-
tuaire à la pointe de Rivière-du-Loup.
MICHEL SACCO
Membre du comité technique
du Carrefour maritime
Éditeur du magazine L’Escale Nautique
Parc maritime : pour en finir avec les sédiments contaminés
L’équipe du Marché public des Basques
accueillera la population jusqu’au 9 octobre. Il
s’agit des dernières semaines pour profiter des
produits frais et locaux en vente dans les
Basques. Plusieurs producteurs sont toujours pré-
sents. Grande variété de légumes, avec les
Verdures de l’Isle, Francine Lebel et les Jardins de
Louise, veau et bœuf biologique avec la Ferme
Luron, miel et produit de l’abeille, en provenance
de l’Hydromellerie St-Paul-de-la-Croix, ail frais et
transformé, cultivé par les Jardins du Témis et fro-
mages divers de la Fromagerie Le Détour seront
en vente. Les 8 et 9 octobre seront placés sous le
signe du conte avec le Rendez-vous des Grandes
gueules. Le 8 octobre, une randonnée-dégusta-
tion contée aura lieu sur le littoral de Trois-
Pistoles. Trois conteurs présenteront autant de
contes qui mettront en valeur les légendes loca-
les du littoral pistolois. Chacun de ces contes sera
accompagné de bouchées préparées à partir de
produits du Marché public des Basques. Plus
d’infos et réservations : 418-857-3248
Le 9 octobre, Lucie Bisson, conteuse renom-
mée sera présente sur le site du Marché public
afin de faire des interventions contées auprès des
visiteurs. Afin de souligner en beauté ce dernier
marche , les visiteurs sont invités a venir diner
avec les exposants alors qu’un délicieux repas
spaghetti leur sera offert. Une contribution volon-
taire au montant de 5$ est suggérée. L’ensemble
des profits issus de cette activité serviront a
financer les activités et le fonctionnement du
Marche public des Basques.
Le Marché de Noël aura lieu le samedi 3
décembre de 10 h a 16 h, durant la Fête des
Lumières de la Ville de Trois-Pistoles, a la salle
Vézina, de l’Église Notre-Dame-des-Neiges.
TRAVAUX SUR LA RUE JEAN-RIOUX
Le site du Marché public demeure accessible
en tout temps, et ce, malgré l’ampleur des travaux
sur la rue Jean-Rioux. Si l’accès via la route 132
devenait temporairement inaccessible, les visi-
teurs pourraient accéder au Marché par le nord de
la rue Jean-Rioux, via la rue Rousseau. Les visi-
teurs en provenance du sud n’auront qu’à traver-
ser le stationnement du Centre commercial,
jusqu’à la rue Catellier, avant de rejoindre la rue
Rousseau.
Le Marché public des Basques est ouvert jusqu’au 9 octobre
PHOTO : ARCHIVES, NICOLAS OUELLET
OPINION DU LECTEUR
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