Frédéric D’Amours, l’homme aux quatre raquettes
Le week-end des 8, 9 et 10 mars derniers, il était à Toronto où il prenait part à l’Omnium canadien de racketlon, seule étape du circuit mondial en Amérique. Cette compétition très relevée était organisée par le Badminton & Racquet Club de Toronto et elle réunissait 80 participants dans différentes classes.
Le B&R Club de Toronto est une véritable institution, souligne le Louperivois de 42 ans, probablement un des plus anciens clubs au Canada avec sa longue histoire et sa grande tradition.
Frédéric a pris le cinquième rang en simple lors de cette compétition, jouant quatre matchs au total et terminant avec une fiche de trois victoires et une défaite. Dans son parcours, il a défait Volker Sach, classé 20e au monde et perdu contre l’Écossais Calum Reid, champion du monde en 2011 et semé parmi les 10 premiers au monde actuellement.
En double, le tableau était moins relevé, reconnaît-il. Il a très bien fait en finale jouant alors en compagnie d’Evan Mancer, de Winnipeg. « Nous avons été compétitifs jusqu’à la fin, perdant par un total de 10 points pour prendre la deuxième place. »
Frédéric D’Amours est un compétiteur-né. Le racketlon est une discipline faite sur mesure pour lui puisqu’elle combine quatre sports de raquette, le tennis de table, le badminton, le squash et le tennis. « C’est très varié. C’est un sport vraiment tripant. »
L’organisateur de l’Omnium de Toronto, le Québécois Stéphane Cadieux, signale pour sa part que le racketlon est très difficile parce qu’il combine quatre sports de raquette tout à fait différents dans l’approche, la technique, la préparation et la stratégie. Associant badminton, tennis de table, squash et tennis lors de confrontations de style décathlon à un contre un, le racketlon a pris forme en Scandinavie vers la fin des années 1980 entre la Suède et la Finlande qui se sont livrés d’âpres duels. Le racketlon est en voie de devenir une des disciplines les plus populaires au monde. Il gagne chaque année de nombreux adeptes.
Une compétition de rackleton évolue avec le poids des raquettes, de la plus légère (tennis de table) à la plus lourde (tennis), celles du badminton et du squash étant deuxième et troisième dans l’ordre.
Classé parmi les meilleurs de la discipline au Canada, Frédéric D’Amours indique qu’il a découvert le racketlon il y a quelques années lors d’un tournoi de tennis. « Il s’agit d’un sport très compétitif où il se développe par contre un fort esprit de camaraderie entre les athlètes qui ne craignent pas de s’entraider afin de s’améliorer dans les disciplines où ils sont moins forts », indique-t-il en conclusion.
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