Motocross intérieur Bérubé GM de Rivière-du-Loup
La loyauté des coureurs internationaux paie encore en 2025
Benjamin Franklin disait qu’il n’y a rien de certain en ce monde, à part la mort et les impôts. Or, il se trouve aujourd’hui qu’il avait tort. Le Motocross intérieur Bérubé GM de Rivière-du-Loup, en mai, est aussi devenu un fait indubitable, une certitude. Et avec elle, la promesse d’un spectacle de haut calibre offert par des coureurs locaux et internationaux de grand talent.
Cette année, c’est le 24 mai que les amateurs de sports motorisés ont rendez-vous au Centre Premier Tech pour la 43e mouture de cet événement d’envergure, «le plus vieil arénacross au monde», selon son promoteur Paul Thibault.
«C’est aussi le plus vieux motocross au Canada», a rappelé celui qui a lancé cette folle aventure en 1981, sans cacher sa fierté.
Plus de quatre décennies plus tard, l’événement est toujours là et son lustre demeure brillant. L’engouement des milliers d’amateurs ne se dément pas, tout comme celle des athlètes qui encerclent l’événement au calendrier chaque saison.
C’est le cas de Joshua Cartwright, un coureur bien connu des partisans louperivois qui en sera à sa septième présence à Rivière-du-Loup. Un fait d’armes qui fait actuellement de l’athlète du Texas le pilote «hors Québec» le plus fidèle à se pointer au Motocross intérieur Bérubé GM.
«Le [motocross] est un événement endiablé chaque année», a-t-il écrit cette semaine sur les réseaux sociaux, en prenant bien soin de saluer les partisans locaux. «Il a attiré dans cet aréna bondé des coureurs du monde entier intéressés à inscrire leur nom sur le trophée de champion. Je l'ai déjà fait une fois, j'en veux encore!»
Il a renchéri via messagerie texte. «J'ai participé à ma première course en 2017 et je me suis vraiment éclaté. L'aréna était pleine de monde et il n'y avait plus de places disponibles. L'ambiance était vraiment géniale», a-t-il décrit. «J'ai aussi roulé pour une équipe basée à Montréal. J'ai donc vécu deux étés à courir au Québec, ce qui m'a permis de me rapprocher de la culture et des gens. J'ai hâte d'être de retour!»
Cartwright avait remporté la Coupe Yvan Richard en 2022, au lendemain de la pandémie, tout juste devant le favori local, Karl Normand. Toujours très compétitif, il détient aussi quatre podiums à son actif. Cette année, il coursera avec une moto Kawasaki de Roger A. Pelletier.
UNE FIDÉLITÉ INTERNATIONALE
Le Texan de bientôt 30 ans n’est cependant pas le seul à être loyal et fidèle au Motocross intérieur de Rivière-du-Loup, un rendez-vous dont la renommée va bien au-delà des frontières québécoises et canadiennes depuis plus de 40 ans.
Le Français Charles Lefrançois, ex-champion d’Europe et vainqueur en 2023, en sera à sa troisième participation consécutive en 2025. Il s’agit d’ailleurs du seul événement auquel il participe au Canada.
«L’amateur de motocross le connait bien maintenant. Il a toute une feuille de route», a partagé Paul Thibault, soutenant que Lefrançois sera cette année accompagné de deux compatriotes, François Doré (champion de France en 2022) et Shaun Vinel.
Du côté américain, l’équipe PRMX Racing revient en force avec plusieurs coureurs, dont Cade Clason (Ohio) et Justin Starling (Floride), deux athlètes qui ont tous les deux au moins un top 10 au championnat de supercross américain. On ignore encore si le vainqueur de 2024, Mitch Harrison, pourra être présent.
La délégation québécoise n’est pas en reste non plus. Le champion canadien Kaven Benoit, de Notre-Dame-du-Bon-Conseil, sera à surveiller. Tim Tremblay, champion du monde de snocross et seul Québécois à avoir remporté la Coupe Yvan-Richard à deux reprises, sera aussi présent, prêt à compétitionner avec les meilleurs. Enfin, Guillaume St-Cyr, un coureur apprécié de la foule qui représente la province aux États-Unis, se également de retour cette année.
Localement, les partisans auront la chance d’encourager Tristan Charest et Tommy Boucher, ainsi qu’un nouveau venu, Ludovic Rivard de Dégelis, chez les pros. Plusieurs autres athlètes, dont Léo Michaud, demeureront à surveiller dans les 14 catégories au programme de cette soirée encadrée par la SXQC.
Et Karl Normand? Paul Thibault confirme que le coureur ne roulera pas de moto pendant l’événement qui l’a vu grandir et maintes fois performé. Il a plutôt été nommé président d’honneur de l’événement 2025. Un beau clin d’œil à la carrière de cet athlète qui a attiré les foules depuis ses débuts chez les pros, il y a près de 20 ans.
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