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Duathlon : Catherine Vaillancourt s’envolera vers le Danemark en 2018

durée 14 octobre 2017 | 06h51
  • Marc-Antoine Paquin
    Par Marc-Antoine Paquin

    Journaliste

    L’athlète louperivoise Catherine Vaillancourt a réalisé tout un exploit, le dimanche 1er octobre, quand elle s’est qualifiée pour les Championnats du monde de duathlon qui seront disputés en juillet prochain au Danemark. Ce sera une première compétition internationale pour celle qui a fait ses débuts avec le Club Filoup. 

    Le plus impressionnant, c’est que la jeune femme de 25 ans pratique la discipline du duathlon depuis un an seulement. Membre du club civil de triathlon de l'Université Laval, cette première année a été marquée par beaucoup de succès, la plaçant parmi les meilleures athlètes féminines au Québec dans sa catégorie. 

    «C’est tout récent finalement, mais je me plais dans le duathlon. J’ai commencé avec la course et j’ai toujours fait du vélo. De combiner les deux aujourd’hui, c’est assez naturel et ça me sort de la petite routine dans laquelle j’étais avec la course», explique-t-elle, au bout du fil. 

    QUALIFICATIONS

    À Boucherville, à la Coupe Québec Duathlon sur distance sprint avec sillonnage, Catherine a terminé au 2e rang, toutes catégories confondues, et au 1er rang chez les femmes 20-29 ans. Ce sont les deux premières positions, par groupe d’âge, qui obtenaient leur laissez-passer pour les Mondiaux. 

    «En me présentant à cette compétition, mon objectif était de tenter la 2e place dans ma catégorie, puisque je savais qu’il y avait des adversaires de grande qualité, des filles qui ont déjà participé aux Championnats du monde par le passé», raconte celle qui a fait du cross-country et de l’athlétisme pendant ces études collégiales à Trois-Rivières. 

    Au final, les choses se sont drôlement bien déroulées pour Catherine. Membre du top 6 après le premier 5 km de course, elle a ensuite fait une transition parfaite avec le vélo ce qui lui a permis de se hisser avec les meneuses rapidement. Puis, une autre transition idéale plus tard, c’était le retour à la course où elle a brillé, malgré la fatigue et les jambes ankylosées. 

    «J’étais stressée puisque le sillonage, c’est-à-dire le regroupement des cyclistes pour contrer le vent par exemple, était permis. Je n’avais jamais vécu ça. Finalement tout s’est bien passé. J’ai tout donné à la course.»

    Catherine se définit comme une athlète assidue et passionnée. Personnellement, c’est entre 15 à 20 heures d’entrainements qu’elle réalise chaque semaine en compagnie des entraineurs et préparateurs physiques du Rouge et Or.

    «On dit parfois que certains athlètes n’ont pas besoin de mettre les efforts pour réussir et bien performer. Ce n’est pas mon cas. J’ai besoin de travailler fort et d’être persévérante (…) Quand j’obtiens de bons résultats par la suite, c’est super gratifiant, je me dis que «ç’a fonctionné»», souligne-t-elle. 

    «NE JAMAIS LÂCHER»

    Catherine Vaillancourt sait très bien de quoi elle parle lorsqu’il est question d’efforts et de volonté. À 12 ans, elle a été victime d’un grave accident de la route, frappée par une voiture alors qu’elle circulait en vélo. 

    «J’ai subi une fracture ouverte du fémur et une fracture du tibia. Les médecins m’avaient dit que je n’allais sûrement pas pouvoir retrouver une vie active», se remémore-t-elle. Catherine les aura naturellement fait mentir, et ce, plus d’une fois. Elle ne manque d’ailleurs d’attribuer une partie de son succès à ses proches et ses entraineurs. Marcel Gagnon, du Club Filoup de Rivière-du-Loup, a été son premier contact avec l’athlétisme. 

    «Marcel a été de ceux qui ont cru en moi et ça m’a aidé énormément. Quand on se donne un objectif et qu’on travaille pour l’atteindre, tout est possible. C’est important de rester positif et de ne jamais lâcher», témoigne Catherine. 

    La détermination et le travail de Catherine Vaillancourt la conduiront au Danemark l’été prochain, rien de moins. Une première expérience internationale qui aura assurément une grande signification pour elle. D’ici là, la jeune femme continue de s’entrainer à la nage, à la course et au vélo. Elle ne cache pas qu’elle aimerait éventuellement faire davantage de triathlons. 

     

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