X
Rechercher
Nous joindre
Publicité

Un abat de plus pour France Joubert

durée 14 juin 2015 | 07h30
  • Andréanne Lebel
    Par Andréanne Lebel

    journaliste

    Trois-Pistoles – France Joubert vit sa passion depuis plus d’une vingtaine d’années, une quille renversée à la fois. Elle prendra part aux prochains Championnats du monde de quilles sénior du 23 au 31 août à Las Vegas. Il s’agira de sa troisième compétition internationale.

    L’athlète originaire de Trois-Pistoles est également la nouvelle copropriétaire du Salon de quilles des Basques à Trois-Pistoles depuis juin 2014 avec son conjoint, Ghislain Saint-Laurent. Son but : revenir des championnats avec la médaille d’or au cou, rien de moins.

    «Quand on est là-bas pour une compétition, on joue pendant une semaine, environ six parties par jour. On participe en simple, en double, en équipe, et ensuite les meilleurs peuvent participer au ‘’All Even’’, selon leur classement.»

    GRAVIR LES ÉCHELONS

    Ne lance pas qui veut des boules de 14 livres pendant plusieurs heures d’affilée. France Joubert s’est classée au 4e rang dans la catégorie adulte et 1ère chez les séniors au terme des Championnats canadiens à Oshawa. Il s’agit de la seule Québécoise classée pour participer aux Championnats du monde. Elle soutient que les joueurs séniors sont payés 500$ pour participer à ces compétitions. L’hébergement et le déplacement sont à leurs frais.

    «Au début je ne voulais pas participer aux essais canadiens, je n’étais pas prête, mais finalement, deux semaines avant, je me suis dit, pourquoi pas ? Finalement, ça s’est bien passé», constate-t-elle, le sourire aux lèvres. «Pour l’âge que j’ai, je trouve que je suis pas pire encore. Ça me garde en forme, c’est tout un sport.»

    Son conjoint, Ghislain Saint-Laurent, lui donne aussi des trucs afin d’améliorer sa technique et son jeu. Pour lui, il s’agit avant tout d’un sport mental, tout se joue dans la tête. «Quand tu sais que tu as une réserve à faire, et que tu ne dois pas la manquer parce que ta partie en dépend, il faut être fait solide physiquement et mentalement», souligne-t-il.

    France Joubert croit dur comme fer que les quilles connaissent un regain. «Le creux de vague est passé, plusieurs salons de quilles ont dû fermer, je pense que c’est derrière nous.» Pour elle, il ne s’agit pas que d’un divertissement, mais un sport de compétition.

    UN VOLET COMPÉTITIF

    Elle a commencé à s’intéresser à l’aspect compétitif des quilles en 1998. «Quand je suis allée à ma première compétition de plus haut calibre, je suis arrivée là avec seulement trois boules et une paire de souliers ordinaires. La première journée s’était super bien passée. Ils nous ont changé de salon de quilles après. Mes souliers n’étaient pas adaptés et je n’arrêtais pas de glisser parce que le vernis du plancher était différent. Je me suis fait dire que je devais être plus équipée que ça pour les compétitions.» Maintenant, France Joubert se rend aux compétitions avec 6 à 8 boules différentes et plusieurs choix de semelles pour ses souliers.

    Elle explique qu’une boule au verni mat fera un bon travail sur une allée avec beaucoup d’huile. Au contraire, un verni lustré servira mieux le lanceur sur une allée plus sèche. «Les boules répondent différemment selon les conditions des allées, cela varie d’un salon à l’autre», a expliqué Ghislain Saint-Laurent. Le choix des boules et des semelles se comparant au choix de skis et de fartage chez les fondeurs.

    Ensemble, ils souhaitent conscientiser la population que le bowling doit aussi être considéré comme un sport, pas seulement comme un divertissement. «On est passionnés, ça se sent, les gens voient notre enthousiasme quand ils viennent au Salon, on leur donne des trucs pour qu’ils s’améliorent !».

    France Joubert et Ghislain Saint-Laurent croient qu’il y a du talent dans la région en bowling et encouragent les plus jeunes à participer aux essais pour les équipes nationales. Ils donnent également des cours au Salon de quilles des Basques afin de transmettre leur passion comme il se doit, un lancer à la fois.

     

     

     

    commentairesCommentaires

    0

    Publicité

    RECOMMANDÉS POUR VOUS


    Publié à 7h23

    Une réussite pour la clinique d’initiation au Trial

    Près d'une trentaine de personnes ont pris part à une clinique d'initiation au trial les 4 et 5 mai à Notre-Dame-du-Portage. Organisée par le champion canadien 2023 de moto trial, Michel Fortin-Bélanger, en collaboration avec son frère Félix, les participants ont pu apprendre les rudiments de ce sport. L'activité visait aussi à récolter des fonds ...

    6 mai 2024 | 11h48

    Marie-Laurence Bossé remporte un Prix Alec-Reid 2024 

    Deux étudiantes-athlètes du Cégep de Rivière-du-Loup ont été honorées dans le cadre de la Célébration Sport-Études 2024, un événement organisé par l’Alliance et la Fondation Sport-études le 2 mai à Montréal. Marie-Laurence Bossé, en natation, a reçu un Prix Alec-Reid 2024, tandis que Britanie Cauchon est la récipiendaire d’une bourse ...

    6 mai 2024 | 6h04

    La boxe régionale à l’honneur à Rivière-du-Loup 

    L'École de boxe olympique de Rivière-du-Loup (EBO RDL) a de nouveau atteint la cible avec l’organisation du second volet de sa Trilogie des conquérants, ce samedi 4 mai. Le nouveau gala Kamco a permis aux boxeurs et boxeuses de démontrer tout leur talent et d’en mettre plein la vue à plus de 700 spectateurs entassés à l’Hôtel Universel.   La ...