Rivière-du-Loup – Denis Savard se retrouvait en terrain connu à Rivière-du-Loup cette semaine où il était invité spécial dans le cadre de la présentation de la Coupe Telus.

Gentilhomme jusqu’au bout des doigts, il joue le rôle d’ambassadeur au sein de l’organisation des Hawks de Chicago avec lesquels il a entamé sa carrière en 1980 avant d’être échangé au Canadien en 1990 contre le défenseur étoile Chris Chelios. Il a remporté sa seule Coupe Stanley en carrière en tant que joueur à Montréal en 1993.

Il est par la suite passé au Lightning de Tampa Bay avant de retourner au sein de l’organisation de la Ville des vents où il a terminé sa carrière de joueur. Il a été nommé entraîneur des Hawks en 2006 avant d’être remplacé en début de campagne 2008-2009 par l’entraîneur actuel, Joël Quenneville.

DES AMIS À RIVIÈRE-DU-LOUP

Sa venue à Rivière-du-Loup n’est pas étrangère à la relation d’amitié qui s’est tissée entre Savard, maintenant âgé de 54 ans, et trois Louperivois rencontrés il y a quelques années au Fantasy Camp de Wayne Gretzky à Las Vegas. 

Yvan Thibault, Yves Gagnon et Brian McDougall étaient sur place et comme ils comptaient parmi les très rares Québécois présents à cette compétition amicale mettant en présence des légendes et des fans de hockey provenant de partout sur la planète. Denis Savard s’est occupé d’eux afin de rendre leur séjour le plus agréable possible.

Cette rencontre a pavé la voie à la venue de Savard à Rivière-du-Loup dans le cadre de la Coupe Telus, qui a été rendue officielle l’automne dernier.

Habitant Chicago depuis une trentaine d’années, Savard revient au Québec le plus souvent qu’il le peut. Natif de Pointe-Gatineau mais ayant grandi à Montréal, il n’a jamais renié ses origines. Il adore le pays où il est né pour sa beauté, l’hospitalité des gens.

« Je suis venu en visite récemment avec des amis de Chicago. Nous sommes allés dans Charlevoix. Nous avons goûté chaque instant de notre voyage notamment lors d’une excursion sur le fleuve pour voir les baleines. La bouffe dans les restaurants que nous avons fréquentés était fameuse et les paysages que nous avons pu admirer étaient sans pareil. »

HAWKS OU CH ?

Il dit vouloir désormais se concentrer uniquement sur le rôle d’ambassadeur qu’il assume depuis maintenant six ans au sein de l’organisation des Hawks, dans lequel il se plaît énormément. Un poste administratif au sein de l’organisation ne l’intéresse aucunement.

Le hockey se développe rapidement aux États-Unis, dit-il avec grande satisfaction. Tous les efforts de marketing déployés ces dernières années rapportent beaucoup et on sent un réel engouement envers notre sport national qui s’internationalise à grande vitesse.  

Quelle équipe favoriserait-il advenant une finale de la Coupe Stanley qui opposerait Chicago et le CH? Il ne veut se mouiller à répondre à cette question mais il et d’ores et déjà assuré, fait-il en esquissant un sourire, que le vainqueur aurait les deux mêmes premières lettres : CH ou CHicago…