Coupe Telus
Un revers récent qui pourrait avoir sa large part de positif
Rivière-du-Loup – Une des plus grandes preuves d’intelligence est d’apprendre de ses erreurs et de voir le côté positif des choses advenant un revers. Ce que le capitaine de première année des Albatros, Raphaël Bastille, explique en quelques mots.
« Notre élimination face aux Grenadiers de Châteauguay en quarts de finales a été difficile à avaler. Nous aurions aimé faire partie du carré d’as. »
Par contre, les Albatros n’ont pas eu tellement de temps pour broyer du noir et s’apitoyer sur leur sort à la suite de cette élimination. « Nous avons vu la chose d’un mauvais œil au début mais il nous fallait garder la tête haute et nous remettre à travailler sur les différents aspects de notre jeu, sur l’endurance, le cardio-vasculaire, les jambes, la forme physique et la concentration », reconnaît le jeune capitaine qui démontre beaucoup de maturité.
Il ne sert à rien de pleurer sur le lait renversé car la suite des choses pourrait comporter sa large part de plaisir, de bonheur et d’euphorie, à plus forte raison si les Albatros remportent la Coupe Telus, le dimanche 26 avril prochain.
Au cours du tournoi, l’attitude à adopter, selon Bastille, un rapide ailier gauche arborant le numéro 18, a pour nom intensité. « Il nous faudra être dans la face de nos adversaires constamment, jouer avec cœur et hargne, ne jamais abandonner ! Nous savions que nous avions la chance de nous reprendre et nous entendons la saisir et aller le plus loin possible dans le cadre de ce tournoi… »
Ses trois adjoints abondent dans le même sens. Que devront démontrer les Albatros afin de cheminer vers les grands honneurs ? Raphaël Santerre répond « fierté », Vincent Ouellet-Beaudry « détermination », Mathieu Samuel « caractère ».
GARDIENS
Dominique Bérubé est l’entraîneur des gardiens chez les Albatros. La performance de chacun peut faire la différence entre une victoire et une défaite. Comment prépare-t-on les cerbères à une telle compétition ?
« C’est la même préparation au plan physique que tous les autres joueurs. J’en ai seulement deux à superviser, dit-il en souriant, et c’est plus facile. Je leur demande durant les entraînements d’être intenses. J’essaie de travailler sur les aspects positifs et techniques de leur jeu, qu’ils gardent leur éthique de travail. »
Oeuvrant au sein de l’organisation des Albatros depuis sept ans, Bérubé juge parmi les plus grandes priorités de maintenir les gardiens à un sommet émotionnel, comme tous leurs autres équipiers.
« Il est très important qu’ils démontrent toujours la même intensité et la même concentration, qu’ils reçoivent 15 ou 40 lancers lors d’un match. »