Danielle Amyot a couru son 24e marathon à Paris
Rivière-du-Loup – Femme d’affaires dynamique, maman trois fois, Danielle Amyot est aussi une athlète accomplie. Maintenant âgée de 41 ans, elle s’amuse à repousser toujours plus loin les limites de la capacité humaine en s’adonnant à des défis sportifs que peu de mortels sont en mesure de relever.
Le 6 avril dernier, elle prenait part à son 24e marathon à vie en parcourant les 42 kilomètres du Marathon de Paris, une visite dans une course effrénée de tous les sites historiques de la Ville Lumière avec départ des Champs-Élysées et arrivée à l’Arc de Triomphe.
Pas moins de 50 000 inscriptions avaient été enregistrées pour cet événement présenté par une température de 18 à 20 degrés, sous un beau soleil, sans aucun vent. « Habitués que nous sommes de courir dans le froid et le vent, il faisait un peu chaud à Paris », reconnait-elle, s’empressant d’ajouter « mais c’était très agréable ! »
Agréable bien sûr, mais il faut faire bien attention où l’on met les pieds dans une foule aussi compacte, spécifie-t-elle.
Son temps a été de 3h45 soit un temps moyen de 5m36s au kilomètre. Au grand total, elle a terminé au 9 808e rang, 635e chez les femmes et 221e dans son groupe d’âge (40-45).
Étaient aussi inscrits à l’épreuve son conjoint Stéphane Perreault, sa sœur Francine Amyot et son beau-frère Michel Gagné, ces deux derniers résidant à Québec.
Un autre marathon de Paris en 2015? Non, répond-elle spontanément. Pour deux raisons : les participants seront tirés au hasard et elle veut vivre l’expérience du marathon dans d’autres villes, Chicago par exemple ou Philadelphie.
REPOUSSER SES LIMITES
C’est en 2002 qu’elle s’est initiée à la dure discipline du marathon sur route, un défi qu’elle a brillamment relevé et qui l’a emmenée vers l’atteinte de plus hauts sommets athlétiques encore en s’adonnant à des triathlons olympiques dont ceux de Beauport en juin 2013 et de Charlevoix en juillet.
Elle a en outre fait le demi-triathlon de St.Andrews (N.-B.) en juillet et celui de Montréal en septembre. Elle s’était aussi payé le Marathon d’Ottawa en mai et un demi-marathon à Québec.
Sa saison de compétitions ne fait que débuter. Elle retournera à Ottawa en mai y courir un autre marathon en plus de se taper quelques triathlons. En août, elle sera du demi-triathlon Timberman au New Hampshire, une compétition où chaque participant doit nager sur une distance de 1,9 kilomètre, avant de sauter sur le vélo pour parcourir 90 kilomètres et de compléter la boucle avec une épreuve de course à pied de plus de 21 kilomètres.
Le volume d’entrainement dans ce genre de discipline représente la partie cachée de l’iceberg. « Je viens à bout facilement de deux bonnes paires de souliers chaque année », fait Danielle Amyot sur un ton amusé.
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Je te félicité
Jacques Dubé