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L’ascension de montagnes, un rituel pour le club de marche Le Lacet

durée 24 juillet 2013 | 07h02
  • Hugues Albert
    Par Hugues Albert

    Journaliste

    Rivière-du-Loup – Le club de marche Le Lacet se donne pour mission de réaliser des expéditions comportant de bons degrés de difficulté. Rien à voir avec ce qu’on appelle communément une « walk in the park » ou randonnée du dimanche. En fin de juin dernier, le club organisait pour une quatrième année une randonnée particulière dans un massif montagneux du New Hampshire qui fait le bonheur de randonneurs de tous les horizons. 

    Le 29 juin, 14 membres du club ont fait l’ascension du mont Madison. Sept marcheurs parmi eux ont alors poursuivi leur montée pour atteindre le sommet du mont Adams, une centaine de mètres plus haut. Le lendemain, 30 juin, sept membres de ce groupe se payaient le  mont Washington. Au menu donc, des ascensions de 1 636 mètres (Mont Madison), 1 736 mètres (Mont Adams) et 1 916 mètres (Mont Washington). Le mont Adams représente un beau défi, étant le second plus haut sommet au nord de l’Amérique. La durée d’une randonnée pour en atteindre le sommet est de plus de huit heures.

    Le point culminant demeure toutefois le mont Washington avec une altitude de 1 917 mètres soit près de 6 300 pieds.  Il fait partie de la chaine des Présidents (Presidential Range), une suite de sommets dont les noms reprennent ceux des différents présidents américains. Neuf sommets de la chaine dépassent les 1 524 mètres.

    En plus du panorama fantastique par beau temps, ce secteur, notamment le mont Washington, peut être soumis aux conditions climatiques les plus difficiles qui soient. En effet, son sommet se situe à l’intersection de deux courants de tempête propices au développement de vents très violents. Un jour en 1934, le vent a atteint une vitesse de 371 km/h au sommet, la vitesse la plus forte jamais enregistrée dans l'hémisphère nord. La durée de la randonnée menant au sommet est de huit heures, si le pas est bon.

    Jean-Luc Landry, organisateur de cette expédition avec Jean-François Carrier, expliquait que le groupe logeait au Joe Dodge Lodge, un refuge au pied de la montagne choisi pour des raisons de logistique. « La journée précédant chaque randonnée, une  rencontre de tous les participants a lieu avant le souper pour la planification de la journée de randonnée du lendemain. Les Américains étaient heureux de nous recevoir, notre groupe de bons vivants. »

    L’ascension du mont Washington a eu lieu malgré une visibilité au sommet de réduite à nulle. La descente n’a pas été de tout repos non plus, devant se faire sous une pluie diluvienne. Pourtant, la veille, on avait fait l’ascension du mont Madison par une journée radieuse.

    Outre Jean-Luc Landry, Jean-François Carrier, Jean Fontaine, Rock Morissette, Yves Mercier, Jean Labrecque et Serge Bouchard, qui se sont payé l’ascension du mont Washington, le groupe se composait de Daniel Côté, Robin Beaulieu, Martine Pelletier, Maryse Paradis, Pierre Dubé, Jean Dumais et Marcel Bujold.

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