Jean D’Amour se positionne sur la main-d’œuvre, la culture et le tourisme
Une nouvelle semaine de campagne électorale est synonyme de nouveaux engagements de la part du député sortant dans Rivière-du-Loup-Témiscouata, Jean D’Amour. Cette fois, le candidat libéral a discuté de main-d’œuvre, de tourisme, mais aussi de culture.
Le manque de main-d’œuvre est un des sujets centraux de cette campagne dans la région. Mais M. D’Amour n’a pas abordé la question de l’immigration, lundi, devant son bureau électoral de la rue St-Magloire. Il a plutôt parlé de jeunesse et de valorisation du travail.
Si les électeurs de la circonscription lui font confiance une nouvelle fois, le 1er octobre, M. D’Amour compte fournir les efforts pour inciter les assistés sociaux, dont les jeunes capables de travailler, à intégrer le marché du travail.
«Il y a présentement un peu plus de 7100 assistés sociaux au Bas-Saint-Laurent. À l’intérieur de ce groupe, il y a des gens qui ne sont pas aptes au travail, mais d’autres qui peuvent nous amener beaucoup (…) Le meilleur incitatif, c’est de les faire rêver avec nos emplois de qualité. Il faut leur parler directement, les informer. Il faut les amener sur place, leur montrer et leur faire valoir qu’ils pourraient mettre la main, par exemple, sur 600 $ par semaine et non seulement par mois», a-t-il indiqué.
Du même coup, le député sortant souhaite valoriser la formation professionnelle et les emplois enseignés au Pavillon-de-l’Avenir et au Cégep de Rivière-du-Loup. Il est impensable, dit-il, que certains programmes n’attirent que quelques inscriptions chaque année.
«Ce n’est pas que la responsabilité d’un cégep ou d’une commission scolaire. Je veux qu’on s’approprie la formation professionnelle comme région et qu’on en fasse le fer de lance de notre développement économique et social.»
MARINA DE CACOUNA
Sur la question du tourisme, Jean D’Amour a réitéré son désir d’encourager le développement d’une marina à Cacouna. «Nous sommes en processus d’acquisition du port et cela nous amène des perspectives totalement différentes et complémentaires. Je reviens avec l’idée du centre d’interprétation des Malécites, c’est concret. C’est un projet touristique que je vais supporter beaucoup», lance-t-il.
Selon lui, il y a de la place pour les deux marinas de Rivière-du-Loup et Cacouna. «Là où certains voient de la compétition, moi je vois de la complémentarité (…) Une marina, c’est symbole de richesse, d’activités économiques. C’est aussi pour cela qu’on veut également un accès citoyen au port de Cacouna pour nos citoyens, mais aussi pour les visiteurs.»
Toujours en parlant de tourisme, M. D’Amour a assuré vouloir accentuer l’aide gouvernementale allouée à des évènements d’importance dans la région, nommant en exemple le Tremplin de Dégelis, Noël Chez nous à Rivière-du-Loup et le Rodéo Country de Saint-Antonin. Également, il mentionne vouloir en faire davantage pour «le tourisme hivernal».
«C’est porteur dans la région. Nous sommes déjà des points de départ et d’arrivée dans l’industrie de la motoneige, mais on peut faire davantage. Il faut des incitatifs, promouvoir la région. C’est une priorité.»
CULTURE
Enfin, au sujet de la culture, le propos de Jean D'Amour s'est résumé à vouloir faciliter la conversion des églises en lieux culturels. «Conserver nos églises et notre patrimoine» est très important, croit-il.
«La culture et le culte font beau ménage. On a vu de belles réussites, notamment à Saint-Cyprien. C’est magnifique ce qu’on fait là (…) Il faut travailler sur des projets culturels, il faut qu’on s’y attarde. On veut investir là-dedans.»
Cette semaine, Jean D’Amour compte discuter de ces sujets, et de plusieurs autres, lors des trois débats qui sont à son horaire. Il sera notamment au Cégep de Rivière-du-Loup, ce jeudi avant-midi, avec les autres candidats.
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