L'immigration retient l'attention au débat électoral
Le débat a été marqué par quelques affrontements entre le candidat de la Coalition Avenir Québec, Denis Tardif, et le candidat du Parti libéral du Québec, Jean D'Amour, sous l'oeil attentif de Goulimine Sylvie Cadôret de Québec solidaire.
Quelques accrochages sont survenus entre le représentant de la CAQ, Denis Tardif et Jean D'Amour du PLQ.
Denis Tardif de la CAQ, Jean D'Amour du PLQ, Goulimine Sylvie Cadôret de QS et Vincent Couture du PQ.
Le débat électoral tenu à l’Hôtel Universel de Rivière-du-Loup le 11 septembre a donné lieu à plusieurs salves d’attaques menées par le candidat de la Coalition Avenir Québec, Denis Tardif, à l’endroit du député sortant de Rivière-du-Loup – Témiscouata Jean D’Amour, qui a notamment dû défendre de bilan de son gouvernement.
Goulimine Cadôret de Québec solidaire et Vincent Couture du Parti québécois complétaient le panel des candidats et ont réussi à présenter quelques points de leur plateforme électorale à la population
Trois grands thèmes ont été retenus pour ce débat organisé par la Chambre de commerce de la MRC de Rivière-du-Loup, soit les dossiers régionaux économiques prioritaires, l’attractivité et la rétention de main-d’œuvre et le développement de la région pour la prochaine décennie.
Bien qu’on ait senti Vincent Couture plus nerveux au tout début de son premier débat politique en carrière, il s’est ressaisi en deuxième moitié du débat et a été en mesure d’adresser quelques questions à ses adversaires. Il a misé sur le travail d’équipe à plusieurs reprises notamment au sujet des marinas de Cacouna et du Carrefour maritime de Rivière-du-Loup, et sur l’accessibilité à Internet et à la téléphonie cellulaire pour amener les 18-35 ans à s’établir dans la région.
Le candidat de la CAQ, Denis Tardif, a aussi souligné l’importance de l’accessibilité à Internet haute vitesse et à la téléphonie cellulaire pour soutenir le développement économique de la région. Il a lancé quelques flèches au candidat du Parti libéral, Jean D’Amour, sur la rentabilité du service de traverse à l’année entre Rivière-du-Loup et Charlevoix. Bien que son chef François Legault, veuille faire diminuer de 50 000 à 40 000 le nombre d'immigrants entrant chaque année au Québec, Denis Tardif a martelé qu'il faut en accueillir davantage dans la région pour répondre aux besoins des entreprises.
Jean D’Amour s’est défendu en soulignant que l’investissement gouvernemental au service de traverse est nécessaire pour «amener du monde chez nous, des travailleurs, des étudiants et des touristes». Pour le secteur économique M. D’Amour a soulevé le réseau express pour soutenir les projets de diverses entreprises sur le territoire. Il a nommé Lepage Millwork, Pâtes Alpha et Prelco qui en auraient bénéficié au cours des derniers mois.
De son côté, la candidate de Québec solidaire, Goulimine Sylvie Cadôret, a fait valoir les points marquants de la plateforme de son parti, sans attaquer ses adversaires. Elle a abordé notamment le désir d’une transition écologique, réduire la dépendance au pétrole et la possibilité de se nourrir localement, dans le cadre du «projet de société» proposé par QS. Elle croit que la circonscription de Rivière-du-Loup-Témiscouata est une région exemplaire pour l’attractivité et l’économie basée sur la croissance des ressources.
L’immigration comme source de main-d’œuvre a aussi soulevé les passions chez les candidats. Tous sont toutefois d’accord, il est nécessaire de favoriser l’immigration en région pour répondre aux besoins de travailleurs des entreprises de la région. Les candidats de la CAQ, du PLQ et du PQ ont tous priorisé une immigration d’abord francophone, alors que plusieurs entreprises de la région, telles qu’Asta et duBreton ont recours aux services de travailleurs en provenance des Philippines et du Guatemala. Plusieurs d’entre eux s’établissent d’ailleurs de manière permanente dans notre région.
9 commentaires
Je suis d'accord avec vous, M. couture semblait plus a l'aise en milieu de débat et finalement fait bonne impression, toutefois son parti est voué à la défaite, il faut en être conscient.