Vincent Couture veut plus d’infirmières et de préposés
Le 6 septembre en avant de l’Hôpital de Notre-Dame-du-Lac à Témiscouata-sur-le-Lac, le candidat du Parti Québécois, Vincent Couture s’est porté à la défense des professionnels en soins. Selon lui, il faut augmenter le nombre d’infirmières et de préposés dans les hôpitaux et les CHSLD.
«La solution passe par la baisse des ratios patients-infirmières et patients-préposés et elle sera mise en œuvre dans les CHSLD comme dans les hôpitaux. On doit diminuer le nombre de patients par soignant. Les bénéficiaires des soins de santé publics y gagneraient des soins de qualité et sécuritaires tout en s’assurant du bienêtre du personnel de la santé», a mentionné le candidat dans la circonscription de Rivière-du-Loup - Témiscouata.
M. Couture n’a pas précisé les ratios qui pourraient être mis en place par son parti une fois au pouvoir laissant à l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux le mandat de déterminer les besoins. «C’est l’organisme par excellence pour établir un ratio», a-t-il lancé.
Le représentant du Parti Québécois est aussi convaincu que la mise en place d’un service d’infirmière jusqu’à 21 h tous les soirs dans chaque CLSC permettrait d’améliorer grandement l’accessibilité aux services. De plus, il souhaite tout mettre en œuvre afin d’éviter à la population témiscouataine d’être accablée par des ruptures de services telles que vécues dans les derniers mois à l’Hôpital de Notre-Dame-du-Lac et à l’urgence du CLSC de Pohénégamook. «Il faut donner plus de pouvoir aux super infirmières pour dégager les médecins», a-t-il soutenu.
UNE PRÉSENCE NON PARTISANE
Vincent Couture était accompagné lors de sa conférence de presse par Cindie Soucy, présidente du Syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires du Bas-Saint-Laurent, dont la période de négociation locale avec le CISSS du Bas-Saint-Laurent se terminera le 1er octobre, jour du scrutin de cette élection provinciale.
«Ma présence est nullement partisane», a immédiatement signifié Mme Soucy. Elle était aux côtés du candidat pour présenter le «Livre noir de la qualité et de la sécurité des soins du Bas-Saint-Laurent» réalisé par son syndicat. La représentante syndicale a expliqué que la surcharge et la lourdeur du travail sont encore des problèmes omniprésents au sein du CISSS du Bas-Saint-Laurent. «Cette situation mine la qualité des soins prodigués aux patients», a-t-elle précisé.
M. Couture a pour sa part indiqué qu’il ne voulait pas s’ingérer dans le processus de négociation entre ces travailleurs syndiqués et le CISSS, sur des enjeux locaux comme la flexibilité et la mobilité de la main-d’œuvre. Le syndicat recherche davantage de stabilité pour ses professionnels en soins.
Le travailleur social de formation croit cependant qu’en stabilisant les équipes de travail et en offrant des postes attractifs et compétitifs, il sera possible d’améliorer l’attraction et la rétention du personnel en région. «Nos propositions font éco aux demandes syndicales. Je veux également revaloriser la profession d’infirmière puisque les inscriptions sont à la baisse», a signifié le candidat du PQ.
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