Élections : les attentes des commissions scolaires
La Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) a présenté ses attentes en matière d’éducation publique et demande aux partis politiques de prendre des engagements durant la campagne électorale. Les enjeux portent sur la valorisation de l’école publique, la pérennité de son financement ainsi que le soutien à la gouvernance de proximité et à la démocratie scolaire.
La FCSQ souhaite donc que le futur gouvernement prennent des engagements, entre autres : donner leur appui au modèle de gouvernance actuel, lequel a permis une hausse constante du taux de diplomation au Québec atteignant maintenant près de 80%; favoriser la participation citoyenne aux élections scolaires et donner un mandat clair au Directeur général des élections concernant le vote électronique; entamer un dialogue social pour définir le concept de gratuité scolaire au service d’une plus grande équité des chances de réussir pour tous; bonifier la hausse annuelle de 6 % du budget dédié à l’éducation préscolaire et à l’enseignement primaire et secondaire; financer à 100 %, et de manière récurrente, toute nouvelle mesure budgétaire; développer un modèle permettant un financement adéquat des petites commissions scolaires garantissant ainsi le maintien des services dans les petites écoles; éliminer le financement des écoles privées et allouer ces sommes pour favoriser une plus grande équité pour l’ensemble des élèves du Québec, assouplir les encadrements de la formation professionnelle, afin de permettre aux commissions scolaires de répondre adéquatement aux intérêts des élèves sur leur territoire et de jouer leur rôle en matière de développement économique.
La FCSQ invite les principaux partis politiques à démontrer aux citoyens du Québec dans quelle mesure l’éducation publique est une priorité pour leur parti.
2 commentaires
Il est 3 fois supérieur au Bas-St-Laurent en comparaison a plusieurs autres régions.
Pourtant une région en constante perte démographique, avec une des population les plus âgée
au Québec et une population active les moins bien rémunérée…
Les écoles sont physiquement révolues, idem pour le transport scolaire, inutile, énergivore et
pollueur a l'heure du numérique, les écoles dinosaures devraient ne plus exister.
L'enseignement a distance permettrait de libérer d'énormes surplus d'argent et d'éliminer ces
gaspilleurs de fonds publics.
La meilleur façon de contrer l'échec scolaire, c'est de mettre plus d'argent pour les élèves et non pour les briques… et leur ti-amis !