Le candidat du Parti conservateur du Canada et député sortant Bernard Généreux a officiellement terminé ses activités de porte-à-porte dans la circonscription de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup le 17 octobre. À quatre jours du scrutin, il affirme avoir cogné à plus de 3 000 portes lors de la campagne électorale.
Bernard Généreux s’était d’ailleurs engagé à se rendre dans les 58 municipalités de sa circonscription. «Je tenais à ce que ma campagne électorale soit à l’image des quatre dernières années dans le comté. J’ai donc été très actif, présent et impliqué pour les citoyens», affirme-t-il, d’entrée de jeu.
En conférence de presse le 17 octobre, il a tenu à s’adresser aux électeurs encore indécis. La lutte nationale est serrée et toujours imprévisible. Un seul siège de député pourrait faire toute la différence. «Voter pour le Bloc québécois dans Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup risque de faire en sorte qu’on se retrouve avec une mauvaise surprise le 22 octobre prochain. Un gouvernement dirigé par les libéraux de Justin Trudeau et un député du Bloc impuissant qui se fera répondre non sur toute la ligne. Moi je propose aux citoyens un seul ‘’x’’, de garder leur député et de changer le gouvernement», ajoute le candidat du Parti conservateur du Canada, Bernard Généreux. Pour ce dernier, le seul sondage qui comptera vraiment sera celui du 21 octobre.
La dernière projection du modèle de Qc125 réalisée le 17 octobre considère Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup comme une circonscription pivot. Elle place le Bloc québécois premier dans les intentions de vote avec 29,8%, suivi du Parti conservateur du Canada avec 27,3% et du Parti libéral du Canada à 22%. Malgré tout, Bernard Généreux demeure confiant en ses appuis.
«Je m’attends de gagner, et je m’attends de gagner solidement. Ce que j’ai constaté sur le terrain en terme de réponse, hier encore à Saint-François-Xavier-de-Viger et à Saint-Alexandre, elle est extraordinaire. Ça n’a aucun lien avec ce qu’on voit dans les médias ou dans les sondages nationaux.» Selon lui, on gouvernement conservateur fera la différence pour les régions, notamment en nommant un ministre responsable des régions et de Développement économique Canada au Québec.
La question de l’environnement a été amenée lors des élections fédérales par la population, notamment par l’entremise de la grande Marche pour le climat. Au Québec, le corridor énergétique prévu par le Parti conservateur du Canada afin de transporter le gaz, le pétrole et l’électricité à travers le pays a rencontré une certaine opposition, notamment concernant son acceptabilité sociale.
«Ce qui est bon pour minou est bon pour pitou. Si M. Blanchet est capable de dire dans les yeux des Québécois que le 3e lien, peut-être que oui, peut-être que non, ça va dépendre si le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) dit oui, ou si le BAPE dit non, c’est bon aussi pour nous autres (le Parti conservateur du Canada). Le corridor énergétique, on ne mettra pas ça dans la gorge des Québécois, on va faire ça de façon collaborative. Si ça passe le test de toutes les études environnementales, ce sera parfait», complète Bernard Généreux.
Ce dernier affronte dans la course aux élections Denis Ducharme du Parti vert, Louis Gagnon du Bloc québécois, Serge Haché du Parti populaire du Canada, Hugo Latulippe du Nouveau Parti démocratique et Aladin Legault d’Auteuil du Parti libéral du Canada.