Rivière-du-Loup - L’élection partielle dans la circonscription de Rivière-du-Loup attire des candidats de différents horizons, ils sont maintenant huit à vouloir obtenir la faveur des électeurs du comté. Les deux derniers à entrer dans la bataille sont le chef du Parti indépendantiste, Éric Tremblay, et le candidat d’un nouveau parti politique, Denis Couture, représentant le Parti de la réforme financière.

PARTI DE LA RÉFORME FINANCIÈRE
M. Couture s’est présenté aux bureaux d’Info-Dimanche mercredi avant-midi avec en main le formulaire de candidature qui comportait à ce moment 81 signatures sur les 100 noms requis par la loi. Âgé de 75 ans, M. Couture est parti de la Beauce pour faire campagne dans la circonscription de Rivière-du-Loup. « Mon parti comporte une fraction d’autonomie et prône un seul rapport d’impôt pour le Québec. Maître de ses finances signifie que seul le Québec perçoit les deniers publics de la province et en fait la gestion », a expliqué Denis Couture.

« Contrairement au Parti québécois qui souhaite une réforme monétaire et un fractionnement du territoire, le Parti de la réforme financière veut que le Québec paie sa part à Ottawa pour les services rendus à l’international, pour la protection du territoire, pour l’armée, etc. « J’ai bâti ça cet hiver », a conclu l’expert comptable qui a également été agriculteur.

PARTI INDÉPENDANDISTE
Plus connu, le chef du Parti indépendandiste, Éric Tremblay, a aussi fait savoir qu’il sera candidat dans la circonscription de Rivière-du-Loup. Fondé le 3 février 2008, le Parti indépendantiste poursuit son développement après avoir participé aux quatre élections partielles de l’année dernière dans Bourget, Hull, Pointe-aux-Trembles et Jean-Talon et présenté 19 candidats à l’élection générale du 8 décembre dernier.

« Le Parti indépendantiste n’abandonnera pas tant que l’indépendance du Québec ne sera pas réalisée. L’équipe du P.I. travaille sans relâche à la construction du parti dans toutes les régions du Québec afin d’être en mesure de présenter 125 candidats indépendantistes lors de la prochaine élection générale et offrir aux Québécois le choix électoral de l’indépendance. Déclarer l’indépendance par un vote majoritaire de notre Assemblée nationale sans référendum préalable, voilà l’objectif fondamental du P.I. », a indiqué M. Tremblay.

Selon lui, la « gouvernance souverainiste » proposée par Pauline Marois est une fausse position indépendantiste qui n’est rien d’autre qu’une simple gouvernance provinciale dans le cadre du fédéralisme canadien.

Rappelons les candidats qui prenaient déjà part à la bataille : le péquiste Paul Crête, le libéral Jean D’Amour, l’adéquiste Gilberte Côté, le candidat indépendant indépendantiste Victor-Lévy Beaulieu, le candidat de Québec solidaire Benoit Renaud et Martin Poirier du Parti vert du Québec.