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D'Amour, Lagacé, Guimond et Généreux commentent le dossier F.F. Soucy

durée 25 février 2010 | 13h46
  • Rivière-du-Loup - La demande de Papiers White Birch de se placer sous la protection de la loi sur les faillites a créé une véritable onde de choc dans la région. L’avenir de l’usine F.F. Soucy, qui appartient à l’entreprise américaine, comme trois autres usines, dont deux au Québec, semble donc beaucoup plus sombre qu’il y a quelques mois.

    La seule usine de la région, qui produit approximativement 250 000 tonnes métriques de papier journal et spécialisés, vit des jours sombres. La classe politique, mobilisée depuis quelques mois, entend poursuivre ses efforts afin de s’assurer de la sauvegarde de l’usine louperivoise, fondée en 1963. Si les moyens sont limités, il leur faudra être imaginatifs. La région ne peut se permettre de perdre un tel joyau économique.

    JEAN D’AMOUR

    Jean D'Amour a mis en lumière les nombreux investissements qui ont permis à l’usine de compter parmi les plus modernes du genre. Toutefois, il rappelle que la papetière fait partie d’une unité d’affaires qui éprouve de graves difficultés financières.

    Jean D'Amour argue que la politique ne peut pas tout régler. Il appartient, en premier lieu, à l’entreprise de déposer son plan de redressement. À la suite de quoi les différentes instances gouvernementales pourront jouer un rôle plus actif.

    « Voilà pourquoi ça doit devenir un projet collectif. L’impact de F.F. Soucy sur notre milieu est majeur. Voilà pourquoi j’appelle à la mobilisation du milieu des affaires, du maire, du préfet et de mon collègue fédéral », conclu Jean D’Amour.

    MICHEL LAGACÉ

    Le préfet de la MRC de Rivière-du-Loup, Michel Lagacé, confirme que la MRC participera aux efforts visant la sauvegarde de F.F. Soucy et aux efforts de relance.

    « Nous n’avons pas les moyens de la perde », lance M. Lagacé. Il appelle à la patience, soulignant que de nouveaux marchés s’ouvriront à la fin de la crise du papier et que la diversification des activités est l’une des solutions qui seront privilégiées.

    Il s’est aussi dit confiant dans l’avenir de l’usine louperivoise. « La bonne nouvelle, c’est que l’entreprise s’est placée sous la protection de la loi contre ses créanciers. Ils n’ont pas déclaré faillite, ce qui traduit leur désire de poursuivre leurs affaires et activités », a commenté M. Lagacé.

    CLAUDE GUIMOND


    Le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Claude Guimond, a pour sa part jeté le blâme sur les conservateurs pour expliquer la présente situation.

    « Alors que le gouvernement conservateur a consenti près de 10 milliards de dollars à l’industrie automobile ontarienne, il n’a concédé que des miettes à l’industrie forestière, malgré les belles promesses du député de Montmagny–L’Islet–Kamouraska–Rivière-du-Loup, Bernard Généreux, en campagne électorale. Pourtant, des solutions à faible coût existent pour aider le secteur de la forêt à traverser la crise. En effet, dans nos propositions budgétaires, nous réclamons, à l’instar du Conseil de l’industrie forestière du Québec et des syndicats, la mise en place de prêts et de garanties de prêts, comme l’a fait Investissement Québec et tel que l’avait promis Stephen Harper en 2005 », a fait savoir Claude Guimond.

    BERNARD GÉNÉREUX


    Le député de fédéral de Montmagny – L’Islet - Kamouraska – Rivière-du-Loup, Bernard Généreux, n’a pas caché que l’entreprise vivait des moments difficiles. Mais il a tenu à préciser que la loi sur les faillites permettra à Papiers White Birch de bénéficier d’un temps d’arrêt de six mois à deux ans, qui lui permettra de se remettre sur les rails avec ses créanciers et de mener à terme ses projets de diversification.

    M. Généreux a toutefois rappelé que ce processus pourrait être long et ne sera pas « facile ». Concernant l’usine F.F. Soucy, le député s’est fait clair : « Il ne serait pas à leur avantage de se priver de cette usine, l’une des plus modernes technologiquement de leur groupe ».

    Enfin, Bernard Généreux soutient qu’on ne peut pas comparer l’industrie de l'automobile et celle de la foresterie.

    « L’automobile n’a pas perdu 50 % de sa clientèle », soutient Bernard Généreux. L’avenir passe clairement par la diversification des produits et des opérations. Une démarche amorcée il y a déjà quelques années par F.F. Soucy.

    commentairesCommentaires

    6

    • LF
      Le fureteur
      temps Il y a 14 ans
      Vrai comme dit Généreux que l'industrie automobile n'est pas celle de l'industrie forestière. La diversification et l'originalité des produits de cette dernière auraient dû être à l'agenda afin d'éviter ce qui arrive. Pourquoi un journal-papier quand l'ordi nous offre ce même journal sans résidu? Qu'une industrie ait de la misère a survivre quand la technologie évolue est normal. À moins qu'elle change ses moyens et ses objectifs. Des pays comme le Brésil peuvent offrir beaucoup mieux à moindre coût et ils deviennent des coucurrents sérieux à une industrie comme celle du papier que nous connaissons. Y a-t-il quelqu'un qui niera que le Québec jusqu'à tout récemment possédait trop de 'moulins à papier'? Même chose avec le bois d'oeuvre! Il y a quand même des limites à produire des 2x4 dans tous les petits villages du Québec. Pour ce qui est du carton, Norampac à Cabano semble bien aller, mais nous n'en savons assurément rien. En autant que Jean D'Amour ne se mette pas en tête de s'approprier cette entreprise pour la déménager à RDL comme il l'a fait avec du Breton de Notre Dame du Lac! Enfin, il y a des limites à vouloir entretenir des canards boiteux à coup de subventions. Cela ne fait que reporter à plus tard le vrai problème.
    • @LF
      @ Le Fureteur
      temps Il y a 14 ans
      Enfin vous nous proposez un commentaire réfléchi. Vous avez parfaitement raison. Ca fait des années qu'on nous demande de faire attention à notre consommation de papier. Souvenez-vous avant comment nous en jettions! Mais vous avez été incapable de vous empecher d'envoyer une flèche gratuite et inutile vers Jean D'Amour. Vous en faites une obsession et ca commence a faire juvénile. Revenez-en.
    • A
      Attaboy
      temps Il y a 14 ans
      La police de Jean D'Amour veille, watch-out! Sans rire, c'est vrai que le blastage defacto ça devient lassant. Le sujet est la F.F. Soucy et l'industries des pâtes et papier. My Two Cents: salaires BEAUCOUP trop élevé et pas de vision à long terme.
    • LF
      Le fureteur
      temps Il y a 14 ans
      Cent fois sur le métier, remettez votre travail! Vous connaissez? Répéter cent fois est le propre de l'enseignant et la vérité sort souvent de la bouche des enfants. Nos politiciens ont tellement la mémoire courte et la promesse facile. Quand ce n'est pas la 'passe' facile.
    • J
      Josée
      temps Il y a 14 ans
      @Attaboy Les salaires sont hauts, vrai, je me demande toujours comment les employés peuvent être aussi aveugles aux difficultés de l'entreprise. C'est bizarre cette affaire-là.
    • C
      Compris
      temps Il y a 10 ans
      Nous vivons en région sa se voie,de bon salaires amené une meilleur économie régional .(jalous)!
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