La scierie de Saint-Joseph-de-Kamouraska suspendra ses activités en avril
Les menaces de tarifs américains sur le bois d’œuvre canadien ont déjà des impacts dans la région. Le Groupe Lebel cessera ses activités de sciage à son usine de Saint-Joseph-de-Kamouraska «pour une période indéterminée» au début avril, a appris Info Dimanche.
L’entreprise, l’un des principaux fabricants de bois d’œuvre dans l’est du Canada, a informé ses employés dans les dernières semaines que la scierie du Kamouraska allait suspendre sa production. La date du 5 avril a été retenue.
Questionné le 13 mars, le Groupe Lebel a confirmé cette nouvelle, précisant toutefois que le site de la rue Picard allait demeurer «en opération» pour le volet consacré au bois traité.
«Nous avons immédiatement mis en place une procédure de relocalisation volontaire dans notre réseau d’usines pour le personnel intéressé. La réponse des employés est positive», a indiqué Pierre-Olivier Morency, directeur Croissance et Innovation chez Groupe Lebel.
L’incertitude économique liée aux menaces de l’administration américaine sur le bois d’œuvre explique en partie cette décision de la direction. Le rendement de l’usine, qui emploie une vingtaine de personnes à temps plein et temps partiel, fait aussi partie des raisons évoquées.
«Cette annonce n’a aucun impact direct sur les autres usines du Groupe Lebel et nos opérations se poursuivent normalement», a précisé M. Morency.
En février, Groupe Lebel avait indiqué prendre «très au sérieux» la possible imposition d’une nouvelle taxe à la frontière américaine. L’entreprise, dont le siège social est à Rivière-du-Loup, avait même formé à l’interne «un comité spécial» pour suivre la situation de près et réagir en conséquence. Il s’agissait, avait-on spécifié, d’un «dossier prioritaire».
En 2015, l’usine de sciage de Saint-Joseph-de-Kamouraska avait aussi été fermée pour une période indéterminée. Le marché du bois d’œuvre était alors au ralenti, les couts de production étaient élevés et la fin de l'entente Canada-États-Unis créait un climat d'incertitude au sein de l'industrie.
La scierie de Saint-Joseph-de-Kamouraska suspendra ses activités en avril
Les menaces de tarifs américains sur le bois d’œuvre canadien ont déjà des impacts dans la région. Le Groupe Lebel cessera ses activités de sciage à son usine de Saint-Joseph-de-Kamouraska «pour une période indéterminée» au début avril, a appris Info Dimanche.
L’entreprise, l’un des principaux fabricants de bois d’œuvre dans l’est du Canada, a informé ses employés dans les dernières semaines que la scierie du Kamouraska allait suspendre sa production. La date du 5 avril a été retenue.
Questionné le 13 mars, le Groupe Lebel a confirmé cette nouvelle, précisant toutefois que le site de la rue Picard allait demeurer «en opération» pour le volet consacré au bois traité.
«Nous avons immédiatement mis en place une procédure de relocalisation volontaire dans notre réseau d’usines pour le personnel intéressé. La réponse des employés est positive», a indiqué Pierre-Olivier Morency, directeur Croissance et Innovation chez Groupe Lebel.
L’incertitude économique liée aux menaces de l’administration américaine sur le bois d’œuvre explique en partie cette décision de la direction. Le rendement de l’usine, qui emploie une vingtaine de personnes à temps plein et temps partiel, fait aussi partie des raisons évoquées.
«Cette annonce n’a aucun impact direct sur les autres usines du Groupe Lebel et nos opérations se poursuivent normalement», a précisé M. Morency.
En février, Groupe Lebel avait indiqué prendre «très au sérieux» la possible imposition d’une nouvelle taxe à la frontière américaine. L’entreprise, dont le siège social est à Rivière-du-Loup, avait même formé à l’interne «un comité spécial» pour suivre la situation de près et réagir en conséquence. Il s’agissait, avait-on spécifié, d’un «dossier prioritaire».
LA MINISTRE À L’ÉCOUTE
Le 14 mars, de passage à Rivière-Bleue pour une annonce, la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïtée Blanchette-Vézina s’est dit consciente des enjeux à surmonter pour les entreprises régionales.
«C’est certain que l’industrie forestière est déjà impactée, puisque le conflit du bois d’œuvres affecte déjà les entreprises avec des droits compensateurs à près de 15 %. S’il s’ajoute des tarifs douaniers à ça, c’est sûr que l’impact va se faire sentir. C’est pour ça qu’on a mis en place dès cet automne un programme qui est là pour aider les entreprises à soutenir les emplois», a-t-elle indiqué.
«Ma collègue Kateri Champagne Jourdain [ministre de l’Emploi] a également annoncé des formations pour former les travailleurs pour d’autres tâches à l’interne en attendant que les choses se tassent. Mais on est là, et on a ajouté des sommes également pour l’ensemble des entreprises du Québec, pas juste pour la filière forestière, parce qu’on veut protéger les emplois des Québécois dans ce qu’on traverse avec le sud de la frontière.»
En 2015, l’usine de sciage de Saint-Joseph-de-Kamouraska avait aussi été fermée pour une période indéterminée. Le marché du bois d’œuvre était alors au ralenti, les couts de production étaient élevés et la fin de l'entente.