Parc éolien Nicolas-Riou : le rapport du BAPE attendu à la fin janvier
15 décembre 2015 |
15h55
Par Andréanne Lebel
journaliste
Saint-Mathieu-de-Rioux – Le projet de parc éolien Nicolas-Riou situé en partie dans la MRC des Basques et de Rimouski-Neigette continue d’avancer. Un bottin régional de ressources disponibles est en cours de création.
Les élus espèrent ainsi obtenir le rapport du Bureau des audiences publiques sur l’environnement (BAPE) le 27 janvier 2016. Si tout se déroule comme prévu, il devrait être rendu public à la population à la fin du mois de mars 2016. La dernière partie de l’audience publique sur le projet de parc éolien Nicolas-Riou s’est tenue à la fin octobre à Saint-Mathieu-de-Rioux.
Ensuite, le projet devra obtenir une accréditation ministérielle avant de se mettre en branle. La mise en service du parc éolien est projetée au 1er décembre 2017.
Jusqu’à 400 personnes pourraient être employées au cours de la phase de construction qui s’amorcerait, dans les meilleurs délais, au printemps 2016. «On souhaite que la phase de déboisement s’effectue avant le 1er mai 2016», a commenté Michel Lagacé, président du comité Énergie éolienne Bas-Saint-Laurent. Durant la phase d’exploitation de 25 ans, 5 à 10 emplois permanents seraient conservés.
Le préfet de la MRC des Basques, Bertin Denis, affirme qu’il est de la responsabilité des promoteurs publics d’exiger que les entreprises locales soient priorisées. «Nous voulons nous assurer d’avoir le plus de retombées possibles au local et au régional. L’entrepreneur général utilisera des sous-traitants locaux pour les travaux de voirie, de construction de ponceaux, de débroussaillage et de béton», a-t-il expliqué.
NICOLAS-RIOU
Ce parc éolien communautaire sera composé de 68 éoliennes de 3,3 MW chacune pour une capacité totale de 224,4 MW. Le cout total du projet est estimé à 500 M$. Il serait implanté principalement dans le territoire non organisé de Lac-Boisbouscache. Quelques éoliennes seraient installées sur les terres publiques de Saint-Mathieu-de-Rioux et de Saint‑Médard ainsi que sur des terres privées de la seigneurie Nicolas-Rioux à Saint-Eugène-de-Ladrière. Une portion de chemin serait également localisée à Sainte-Françoise.
La réalisation du projet nécessiterait l’utilisation de 45 km de chemin existants, la construction de 33 km de nouveaux chemins, l’installation de 33 traverses de cours d’eau et la construction d’un bâtiment d’exploitation et de maintenance.
Commentaires
10 commentaires
-
J
Jack
Il y a 9 ans
Lâchez pas, construisez en des vires-vent parce qu'on est à la veille de manquer d'énergie, on est tu assez mal géré. Pauvre région sur le BS.
0Répondre
-
LC
Luc Chouinard
Il y a 9 ans
Jack, vous avez parfaitement raison. On est en surplus énergétique et nos bons administrateurs ne savent plus où gaspiller l'argent des citoyens. Moi, j'attend toujours mon chèque, car le vent c'est un bien( collectif ). On est endetté, parce que l'on est mal administré. Il faudrait que ceux qui nous dirigent, soient des gens d'affaires qui ont réussis, ce n'est pas en gaspillant qu'ils ont réussi.
0Répondre
-
C
Claude
Il y a 9 ans
Quand les auto électriques débarqueront en masse sur le réseau routier, nous serons bien contents d'avoir cette capacité de production d'électricité supplémentaire...
0Répondre
-
J
Jack
Il y a 9 ans
@ Claude --- Le Québec compte 4500000 véhicules de promenade. Hydro estime que un million de véhicules électriques augmenteraient la consommation de 2%. Au mieux, si nous avions 4,5 millions de véhicule, ça nous donnerait 9% d'augmentation de consommation. Les surplus d'Hydro Québec en 2015 sont de 25%. On a du losse. Hydro serait mieux de préparer son réseau de distribution locale. Entre autre, les transformateurs ne suffiraient pas à la tâche. Cela pourrait être réalisé à long terme et sans panique. Nous seront toujours en mesure d'en produire rapidement et surtout, les technologies se seront améliorées et seront plus efficaces et durables à ce moment.
0Répondre
-
C
Claude
Il y a 9 ans
@Jack
0Répondre
-
J
Jack
Il y a 9 ans
@ Claude... Vous parlez de la moitié de notre consommation, mais en combien de temps ? Vous sous-estimez le travail à accomplir pour y arriver. Il y aura belle lurette que ces éoliennes auront fait leurs temps. Il ne faut pas oublier que d'autres technologies aussi efficaces sinon meilleurs, son en développement et entreront en compétition. Ce n'est pas de l'épicerie, on ne peut pas spéculer sur de tels investissements. Nous avons le plus bel exemple avec Hydro justement, nous avons investi en pensant que les américains se l'arracheraient, et bien les gazs de schiste sont venus brouiller les cartes.
0Répondre
-
D
Denis
Il y a 9 ans
On se fout de vos histoires. Cest de l'argent neuf qui va direct pour les Basques oui c'est bon et ce sera comme ca! Fin des discussions
0Répondre
-
J
Jack
Il y a 9 ans
@ Denis .. Ouais, belle mentalité Bas-Laurentienne ou Québécoise, on payera plus tard. Exactement comme le PARC National du Témis qui ne fait et ne fera jamais ses frais. Après ça dit que le gouvernement les plume, paye osti de cave. Bravo, et continuez, moi je change mon cash pour une autre marque et je le sort d'ici. Bebye
0Répondre
-
É
Économix
Il y a 9 ans
Jack, les surplus d'Hydro-Québec de 25 %? J'aimerais avoir une référence : donnée précise et crédible de cette affirmation. Par ailleurs, le parc éolien N.-Riou va produire de l'électricité a un coût plus bas que le coût du dernier barrage électrique. Quelle sont vos mystérieuses technologies aussi efficaces sinon meilleures?
0Répondre
-
JB
Jo Blow
Il y a 9 ans
@Économix
0Répondre
AFFICHER PLUSEn 2011, le transport représentait les trois-quarts de la consommation de pétrole qui représentait 38% du bilan énergétique du Québec. L'électricité représentait un peu moins de 40%. Presque le même niveau. Donc, si on remplace seulement la moitié de notre consommation de pétrole par de l'électricité, on consommera près de 50% plus d'électricité, donc je crois qu'il est mieux de le prévoir maintenant.
Étant donné que c'est déjà pas mal réalisé, je souhaite que vous ayez raison.
Fusion nucléaire ça vous dit quelque chose. il semblerait qu'on n'est pas très loin du jour où se sera rentable. Présentement il faut plus d'énergie pour créer la fusion que l'énergie qui s'en dégage. on serait à moins de 20 ans de réussir. ressource pratiquement illimité, eau des océans... 1 metre cube d'eau peut produire l'équivalent de 700 tonne de pérole en énergie. et le produit est aucune radioactif. principalement de lhélium