Saint-François-Xavier-de-Viger – DuBreton veut construire deux nouvelles porcheries biologiques dans la MRC de Rivière-du-Loup. Le premier projet situé à Saint-François-Xavier-de-Viger devrait prendre forme au printemps prochain tandis que celui localisé à Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup n’est pas encore rendu au niveau municipal pour analyse.

DuBreton®, le plus important producteur de porc biologique et Certified Humane Raised and Handled au Canada et en Amérique du Nord, annonçait récemment son intention d’élever 300 000 cochons sans cage de plus d’ici 2018. Cette décision représente un investissement de plus de 30 millions de dollars. En ajoutant 300 000 porcs sans cage à sa production au cours des trois prochaines années, duBreton mise sur la hausse continue de la demande des consommateurs, qui exigent des normes supérieures de traitement éthique des animaux destinés à la consommation.

550 PORCS BIOLOGIQUES

Yvon Caron, maire de Saint-François-Xavier-de-Viger, a expliqué à Info Dimanche que ce projet d’une porcherie de 550 porcs biologiques est très intéressant pour la municipalité. «On parle d’un investissement de deux millions de dollars, l’équivalent d’un développement résidentiel de 20 maisons. Cela représente 29 000 $ en revenus de taxes par année», a mentionné M. Caron.

Le maire a indiqué que le projet avait obtenu les autorisations nécessaires du ministère de l’Environnement. De plus, il n’existe pas de réglementation pouvant bloquer le projet à l’endroit visé, soit le rang 8 de la municipalité. D’ailleurs, duBreton possède déjà une porcherie à proximité de celle dont certains travaux sont amorcés, notamment au niveau du terrain et de l’entrée électrique. «Pour la construction du bâtiment comme tel, le permis sera délivré au début de l’année 2016», a précisé M. Caron.

AUTRE PORCHERIE

La porcherie existante de duBreton à Saint-François-Xavier-de-Viger est un élevage conventionnel. «Je crois que c’est de 800 à 1000 porcs», a noté le maire qui ajoute que la capacité de la municipalité pour accueillir des porcheries est vraisemblablement atteinte avec ces deux projets.

«Pour la première porcherie, l’épandage du lisier de porc se fait sur des terres agricoles de Saint-François-Xavier-de-Viger ; avec le deuxième projet, on devra déborder sur des terres agricoles de Saint-Clément et Saint-Hubert», a-t-il avancé. DuBreton possède déjà une porcherie biologique sur le territoire de la municipalité de Saint-Clément.

C’est la MRC de Rivière-du-Loup qui s’occupe de faire une consultation publique sur ce nouveau projet. Outre les deux porcheries, il n’y a qu’un producteur agricole à Saint-François-Xavier-de-Viger, son territoire étant largement occupé par des terres boisées.

À SAINT-HUBERT

À Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup, le maire Gilles Couture nous a indiqué que la municipalité n’avait pas reçu de demande pour un permis de construction. «Ce que j’en sais, le projet est actuellement discuté au niveau du ministère de l’Environnement. Le projet serait localisé sur un terrain appartenant à Christian Boucher dans le rang 1 Est.» Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup a déjà une porcherie sur son territoire, celle de Rémi Ouellet.