Saint-Pascal - L’École secondaire Chanoine-Beaudet de Saint-Pascal est devenue récipiendaire du prix hommage Marie-Victorin lors de la 14e édition du colloque du Réseau québécois des écoles entrepreneuriales et environnementales (RQÉEE) intitulé En vert et avec tous pour s’entreprendre vers DEMAIN, événement qui s’est tenu à Lévis en mai dernier.

Ce prix fort prestigieux — qui n’a été remis qu’à trois reprises au cours des 10 dernières années — souligne, de manière particulière, l’excellence d’une école qui a démontré dynamisme et initiative dans ses démarches et ses stratégies pédagogiques visant le développement conscient des valeurs et attitudes entrepreneuriales, dans un contexte de développement durable.

Le directeur de l’école secondaire Chanoine-Beaudet, M. Yannick Beauvais, s’est dit fort heureux de recevoir le prix hommage Marie-Victorin, d’autant plus que son établissement secondaire n’en est qu’à sa première année au sein du RQÉEE.

« Il n’y a pas un an, nous annoncions que nous avions été choisis pour devenir la première école entrepreneuriale au Bas-Saint-Laurent. Nous sommes très fiers du travail accompli et du chemin parcouru. Nous le sommes encore plus avec cette reconnaissance provinciale qui met en lumière tous les efforts que nous avons déployés. Nous avons été des plus proactifs au cours des derniers mois. Pensons seulement à la mise en place de la concentration entrepreneuriale, à l’ajout d’un cours de sensibilisation en entrepreneuriat en quatrième secondaire, au lancement d’une boutique en ligne, au développement du programme enrichi en immersion anglaise, à la poursuite du projet intégrateur dont nous avons été, rappelons-le, parmi les premiers à expérimenter. »

Pour M. Beauvais, l’entrepreneuriat s’inscrit dans l’histoire de son établissement secondaire. Elle fait partie d’une culture d’école qui se vit au quotidien.

« L’entrepreneuriat est bien plus qu’une simple couleur que nous donnons à notre école. Elle fait partie intégrante de nos fibres, de notre être. Elle nous fait vibrer. Elle anime les membres du personnel. Elle oriente nos décisions. Le fait de faire partie du Réseau québécois des écoles entrepreneuriales et environnementales nous pousse à aller encore plus loin. Plus que jamais, nous entreprenons. Nous avons le sens de faire en vue de changer le monde. L’entrepreneuriat fait partie de nos gènes ; il habite tous nos projets, de la course Claudie-Ouellet au Tournoi provincial d’improvisation en passant par les ateliers Claudi-O. Notre école siège à la Table d’action en entrepreneuriat au Bas-Saint-Laurent. Dans le cadre d’une rencontre bas-laurentienne tout comme lors du colloque provincial du RQÉEE, nous avons été invités à présenter le modèle que nous sommes en train de développer, un savoir-faire qui se retrouvera bientôt au primaire. »

Selon le directeur d’école, ce sont les élèves qui en sont les grands bénéficiaires.

« Nos élèves se retrouvent dans des contextes d’apprentissage stimulants, vraiment engageants, qui les amènent à s’ouvrir aux valeurs entrepreneuriales, à développer des compétences qui leur seront utiles leur vie durant et à vivre des projets emballants qui les amènent à se surpasser. Ce sont eux qui ont préparé les portes ouvertes, accueilli les élèves et les parents. Ils ont travaillé à la préparation d’un document vidéo qui présente la vie de notre école. Vous auriez dû les voir par la suite à la conférence de presse. Ces projets rassembleurs, bien plus, porteurs, comme tous ceux qui sont réalisés en cours de l’année scolaire, nous font rayonner dans notre milieu, mettent à l’avant-scène notre communauté. Ils ne sont pas seulement connus, mais aussi reconnus. Nous avons raflé tous les premiers prix lors de la dernière finale locale du Concours québécois en entrepreneuriat. »

Yannick Beauvais n’entend pas en rester là

« Nous entendons demeurer une école pionnière dans le développement de la culture entrepreneuriale dans notre région et au Québec. Les projets ne manquent pas pour l’an prochain. De concert avec le RQÉEE, nous poursuivons l’écriture du programme d’éducation entrepreneuriale (PEE). Nous espérons ainsi offrir avec le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, un diplôme qui sera reconnu à l’échelle provinciale. Nous désirons aussi nous joindre un groupe de mentors. Pour ce faire, nous voulons développer des partenariats avec des entrepreneurs de notre milieu afin de créer une synergie dans notre milieu, un partage d’expertise. C’est un privilège de pouvoir entendre des personnes extraordinaires comme Monsieur Bernard Bélanger présent aujourd’hui à notre conférence de presse, un entrepreneur que nous avons la chance de côtoyer à la Table d’action en entrepreneuriat du BSL, de profiter pleinement de son expérience, de sa vision d’avenir. »

Par ses partenariats, l’École secondaire Chanoine-Beaudet pourra offrir des lieux de stage en lien avec les apprentissages que font les élèves en classe. Cela leur permettra aussi de s’informer au regard des besoins en main-d’oeuvre pour notre région.

Soulignons que toute cette démarche de développement entrepreneurial s’inscrit directement et rigoureusement dans le programme de formation de l’École québécoise. Elle est aussi en cohérence avec les orientations de la Commission scolaire de Kamouraska—Rivière-du-Loup.

Notons en terminant que les écoles qui aspirent devenir récipiendaires du prix hommage Marie-Victorin remis par le RQÉEE sont évaluées en fonction des critères suivants : la place prépondérante occupée par les jeunes dans les stratégies déployées, la diversité des projets et le degré d’intensité entrepreneuriale de l’école, le rayonnement de l’école dans son milieu et le degré d’implication du milieu à l’école, l’intégration des compétences disciplinaires des programmes d’études, le degré d’implication de l’équipe-école et le rayonnement de l’école au sein du Réseau.

Sur la photo : Gérard Bédard, directeur régional du MELS, Mme Edith Samson, présidente de la Commission scolaire de Kamouraska—Rivière-du-Loup, M. Alain Veilleux, sous-ministre adjoint au MELS, M. Bernard Bélanger, président du conseil et chef de direction de Premier Tech de même que président de la Table d’action en entrepreneuriat au Bas-Saint-Laurent, M. Claude Ruel, directeur général du RQÉEE, Mme Geneviève Soucy et M. Yannick Beauvais, directrice adjointe et directeur de l’École secondaire Chanoine-Beaudet, M. Paul Inchauspé, consultant en éducation et président du jury du prix Marie-Victorin, M. Yvan Pelletier, commissaire, et M. Yvan Tardif, directeur général de la Commission scolaire de Kamouraska—Rivière-du-Loup.