La SCOBIV se rallie au nouveau Parc côtier Kiskotuk
La SCOBIV s’inscrit dans une importante histoire de conservation à L’Isle-Verte. Le premier botaniste à étudier le marais fut le curé Léon Provancher qui y exerça son ministère de 1852 à 1854. Puis s’ensuivit nombre de docteurs et de savants émérites telles que les familles Déry et Préfontaine, qui y poursuivirent leurs recherches et travaillèrent à la protection des îles et des marais.
En 1972, le Service canadien de la faune devient propriétaire du territoire. Quelques années plus tard, en 1980, des naturalistes et étudiants en biologie organisent des randonnées, des soirées informatives et développent des sentiers afin d’y poursuivre des activités éducatives et récréotouristiques.
Gérard Michaud fonde avec deux autres personnes en 1984 la SCOBIV et les efforts, tant sur le plan scientifique que récréotouristique, leur valurent de nombreux prix. En 1987, la société se mérite le Grand Prix du Tourisme régional et national pour de l’innovation touristique et le prix François Gourdeau pour la conservation. En plus d’assurer l’intendance des terres, l’accueil et l’animation de la Maison Girard, il y eut la création de camps-école sur la sauvagine sur l’Île Verte et des aménagements fauniques pour la protection du canard noir en collaboration avec Canards Illimités et le Service canadien de la faune.
La SCOBIV fût en quelque sorte à l'origine de Parc Bas-St-Laurent. La SCOBIV avait une corporation intermédiaire de travail, ce qui permettait la réinsertion de chômeurs ou d'assistés sociaux sur le marché du travail. Finalement, Emploi Québec désirait créer une entreprise indépendante au lieu de plusieurs corporations intermédiaires de travail et de là, est né Parc Bas-St-Laurent.
Depuis les dix dernières années, ce sont des citoyens de la région qui, bénévolement et avec le soutien de leur municipalité, désiraient animer davantage le territoire. Ils mirent en place un club de marche, des expositions photos et d’artistes, travaillèrent à la restauration du Pont des Soupirs, assurèrent une surveillance des sentiers et le nettoyage des berges.
En 2008, lorsque la réserve subit de sérieuses coupures de budget au fédéral, ils se sont assurés qu’elle ne tombe dans l’oubli. La mobilisation fut importante tant de la part des citoyens que des divers élus et médias de la région.
Aujourd’hui, ces mêmes citoyens se rallient à cet organisme avec beaucoup d’enthousiasme, voyant dans le Parc côtier Kiskotuk dans un projet rassembleur et prometteur pour faire découvrir la région.
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