Bas-Saint-Laurent: le secteur agricole contribue à la prospérité de la région
20 février 2013 |
13h49
Le document, qui dresse un portrait détaillé du secteur bioalimentaire pour chacune des régions administratives, révèle que cette industrie constitue un véritable moteur de développement pour la région du Bas-Saint-Laurent. En effet, le secteur bioalimentaire participe de façon importante à la prospérité de l’économie régionale en contribuant au produit intérieur brut (PIB) régional à hauteur de 8 % et en procurant plus de 18 % des emplois.
Regroupant 36 % des activités de l’industrie bioalimentaire régionale, l’agriculture connaît une croissance dans le Bas-Saint-Laurent. La région compte 2 113 entreprises agricoles qui se spécialisent en majorité dans la production animale. Dans ce domaine, le secteur laitier occupe la première position : il génère à lui seul des recettes de plus de 226 M $, soit près de 57 % de l’ensemble des recettes agricoles régionales.
Le Bas-Saint-Laurent fournit également environ le tiers de la production provinciale d’agneaux, ce qui le classe au premier rang au Québec.
Parmi les productions végétales, l’acériculture prend une place prépondérante, enregistrant des recettes de 53 M $, soit 13 % des revenus du secteur bioalimentaire. Aussi, la moyenne d’entailles par érablière est plus élevée au Bas-Saint-Laurent que dans toute autre région du Québec.
Enfin, le secteur de la transformation alimentaire est en progression avec une valeur des livraisons qui s’élève à 860 M $. La région compte de nombreuses petites et moyennes entreprises très dynamiques qui se spécialisent principalement dans la transformation des viandes, mais aussi dans celle des poissons et des fruits de mer.
Depuis quelques années, les circuits courts de commercialisation, notamment les marchés publics (six sur le territoire), les kiosques à la ferme et la vente de paniers d’aliments selon le principe de l’agriculture soutenue par la communauté, prennent de l’ampleur dans le Bas-Saint-Laurent. Le commerce de détail alimentaire compte 400 établissements, dont la valeur des ventes atteint 770 M $, alors que le secteur de la restauration est constitué de 489 établissements qui génèrent des recettes de 240 M $.
La rétention et l’attraction de jeunes dans la région représentent le principal défi pour le maintien des activités agricoles traditionnelles et le développement de nouveaux secteurs. La concertation des acteurs du milieu, la reconnaissance de l’importance du secteur bioalimentaire pour la prospérité économique du Bas-Saint-Laurent et l’occupation dynamique du territoire devraient permettre de conserver le patrimoine et la vocation agricoles de la région.
« L’industrie bioalimentaire est au cœur du développement économique des régions du Québec et touche chacun d’entre nous au moins trois fois par jour. Nous avons tous avantage à travailler ensemble à l’essor de ce secteur très prometteur. C’est d’ailleurs ce que nous souhaitons faire avec la future politique de souveraineté alimentaire à laquelle mon gouvernement travaille activement et qui sera déposée ce printemps », affirmait M.Bérubé.
Pour consulter l’ensemble des données statistiques sur l’industrie bioalimentaire, vous pouvez télécharger gratuitement la version électronique de l’édition 2011 du Profil régional de l’industrie bioalimentaire au Québec à l’adresse: www.mapaq.gouv.qc.ca/profilbioalimentaire.
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