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Le financement de la mise en valeur de la forêt privée menacé

durée 31 janvier 2013 | 19h00
  • Bas-Saint-Laurent - Le Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent s’inquiète face aux rumeurs persistantes concernant une possible non-reconduction du Programme de création d’emplois du ministère des Ressources naturelles (MRN).

    Rappelons que ce programme représentait 5 185 000 $, soit près de 40 % de l’enveloppe budgétaire totale dédiée à la mise en valeur de la forêt privée au Bas-Saint-Laurent lors de la dernière année.

    En novembre 2012, Québec annonçait son budget prévoyant des réductions de dépenses importantes au MRN; laissant ainsi présager que les investissements dédiés à l’aménagement de la forêt privée seraient durement touchés. La disparition du Programme d’investissement sylvicole et de son pendant fédéral, l’Initiative ponctuelle de renforcement des économies forestières du Québec, totalisant près de 633 000 $, en 2012, est aussi appréhendée.

    La diminution du budget allouée à la forêt privée hypothèquerait assurément les investissements passés, car aménager une forêt demande du temps et des soins pour générer les volumes et la qualité escomptés, en plus d’affecter directement les producteurs et les communautés rurales de la région.

    « Les producteurs forestiers sont à la base d’une filière industrielle qui contribue à créer des emplois et des retombées économiques dans notre région. Nos membres subissent déjà des hausses importantes de leurs taxes foncières. L’abolition de ces programmes serait la dernière difficulté d’une longue liste à s’abattre sur eux depuis que la crise forestière a débuté, il y a maintenant six ans. Cela limiterait encore plus le nombre de producteurs qui sont toujours actifs dans la production », précise Robin Breton, président du Syndicat.

    Un plan pour la forêt privée?

    Le Parti Québécois est le seul parti politique qui prévoyait un plan en matière de forêt aux dernières élections. Il ciblait cinq grands axes, dont celui de lancer un vaste chantier d’aménagement sylvicole visant à augmenter la valeur de la production forestière, faisant ainsi de la ressource forestière une de ses priorités.

    Malgré ces promesses, le Syndicat craint le pire pour l’avenir de ses producteurs. « Les propriétaires de la région se demandent si les promesses faites ne sont valables que pour la forêt de l’État qui, rappelons-le, est en concurrence directe avec la forêt privée en matière de mise en marché » renchérit M. Breton.

    Le Syndicat poursuivra ses efforts de représentation politique pour le maintien des sommes dédiées aux régions du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine.




    commentairesCommentaires

    1

    • O
      onésime
      temps Il y a 12 ans
      L'enfer partout. Exemple de gestion bricabrack: Le gouvernement du Québec achète l'île aux Lièvres pour 3 millions. Ousequ'on s'en va? Manque de jugement des politiciens,yes sir.
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