La région se mobilise pour le maintien des services en travail de rue
La deuxième entente en travail de rue se terminant au 31 mars 2013, la mobilisation de ces divers partenaires permettra le maintien de la démarche pour 2013-2014 et jouera un rôle clé dans la tentative de pérennisation des services pour les années suivantes.
« La CRÉ du Bas-Saint-Laurent tient à souligner l’apport du ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire via la direction régionale et le ministre régional, ainsi que le Fonds québécois d’initiatives sociales, qui s’ajoutent aux autres partenaires afin de concrétiser les prochaines années », souligne Michel Lagacé, président de la CRÉ.
Un modèle unique au Québec
La première entente en travail de rue, instaurée en 2008 par une initiative des partenaires COSMOSS, ainsi que l’entente qui a suivie, ont permis de mettre en place un modèle unique de services en travail de rue dont les résultats ont largement dépassé les objectifs de départ.
Ces ententes ont rassemblé un ensemble de partenaires financiers, tant fédéral, provincial, régional que local. Depuis 2008, un organisme porteur et deux travailleurs de rue sont présents dans chacune des huit MRC du Bas-Saint-Laurent, ce qui permet de rejoindre majoritairement les jeunes de 12 à 35 ans sur l’ensemble du territoire. Un coordonnateur régional apporte également un soutien aux ressources et s’assure du bon fonctionnement de la démarche.
Le travail de rue se veut une approche volontaire, respectant le rythme des personnes rencontrées. En plus d’être un mode d’intervention de première ligne, il permet aussi d’accompagner les individus dans le besoin vers les ressources de la communauté. Le travail de rue est le lien privilégié qui permet de rejoindre les personnes en situation de vulnérabilité. Il est un moyen efficace dans la prévention des comportements à risque chez les jeunes.
« L’investissement dans le travail de rue permet de développer une approche complémentaire au réseau déjà en place afin de rejoindre les clientèles directement dans leur milieu de vie », souligne Isabelle Malo, présidente-directrice générale de l’Agence de la santé et des services sociaux du Bas-Saint-Laurent.