11 M$ pour le renforcement sismique du CHRGP
Les coûts de ce projet de l’ordre de 11 M $ seront partagés entre l’établissement qui en assumera près de la moitié, l’Agence régionale de santé du Bas-Saint-Laurent et le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, représenté par le ministre délégué au Tourisme et responsable de la région du Bas-Saint-Laurent, Pascal Bérubé.
RÉFLEXION
Le ministre indiquait en conférence de presse vendredi matin au CHRGP qu’une vaste réflexion était en cours depuis plusieurs années au sein de l’établissement et à l’Agence régionale de la santé et des services sociaux sur la meilleure façon de protéger les installations contre des tremblements de terre de forte magnitude. Or, les travaux comprendront de nombreuses opérations et devraient se poursuivre jusqu’à la fin de 2014 ou début de 2015. La période des appels d’offre publics débutera en février.
Des renforcements reposant sur des ancrages au solo seront réalisés à tous les étages des ailes A et B. Pareille intervention sur la structure du bâtiment exigera en outre une réfection complète de l’enveloppe extérieure des ces deux parties du CHRGP. Il en résultera une meilleure isolation et une importante économie énergétique.
INCONVÉNIENTS DES TRAVAUX
Tout a été prévu afin de minimiser les inconvénients des travaux, tant pour le personnel que les patients, soulignait le directeur général du CSSS de Rivière-du-Loup, Daniel Lévesque, ajoutant que le CHRGP se trouvait dans la deuxième zone sismique à risque dans l’Est du Canada, en raison de la faille de Charlevoix.
La dernière secousse sismique d’importance ressentie à Rivière-du-Loup remontait à novembre 1988. « Ça fait une secousse… », comme le soulignait le d.g. du CSSS, indiquant que le processus de mise aux normes et de protection de ces édifices a été entrepris à la suite de la révision du code du bâtiment.
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