Jean D'Amour fait le bilan de sa session parlementaire
En premier lieu, le député D’Amour s’est dit satisfait de l’aboutissement final par l’octroi du gouvernement d’un montant de 439 000 $ afin de résoudre le problème de réaménagement d’une conduite majeure d’eau potable à la municipalité de L’Isle-Verte. Il a aussi souligné que pour la municipalité de Saint-Hubert, le projet d’eau potable est en voie de réalisation tout comme celui touchant les eaux usées de la municipalité de Saint-François-Xavier-de-Viger.
Par ailleurs, le député s’est dit fier de souligner l’évolution des pourparlers concernant le financement de la banque de sirop d’érable actuellement supporté par les producteurs acéricoles de la région. Monsieur D’Amour confirme que la Fédération des acériculteurs a tenu des discussions avec la Financière agricole du Québec et le gouvernement, de manière à définir des pistes de solution.
Bilan parlementaire
Sur le plan parlementaire, le député a mentionné qu’il est inquiet pour l’avenir des régions du Québec, plus particulièrement pour celles de l’est, soit le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie, qui ne voient aucune lueur d’espoir quant à la réalisation potentielle de projets de développement éolien.
Pourtant, il a rappellé que les candidats du Parti québécois, lors de la dernière campagne électorale, allait même jusqu’à prévoir des diminutions du compte de taxes de certaines municipalités, faisant référence aux revenus générés par le projet actuellement dirigé par la Conférence régionale des élu(e)s.
M. D’Amour se dit également déçu du fait qu’aucune mesure de soutien aux entreprises ne soit envisagée par le gouvernement. Pour le député D’Amour, il faudra que les organismes à vocation économique du territoire, que ce soit les Chambres de commerce, CLD, SADC ou autres, maintiennent une pression sur le gouvernement actuel, de manière à ce qu’il respecte ses engagements électoraux.
D’importantes coupures
Par ailleurs, le député a fait état des coupures de près de 23 % dans le budget du ministère des Ressources naturelles et de la Faune lequel est, selon lui, névralgique pour l’avenir économique de territoire. En ce sens, il accorde son appui aux propos tenus récemment par la Conférence régionale des élu(e)s qui pose des questions. « Qu’adviendra-t-il des projets de création d’emplois en forêt et du Volet 2 lié notamment à la sylviculture? » M. D’Amour souligne que la crise forestière qui perdure depuis des années, aurait bien pu se passer de cette coupure complémentaire qui porte une atteinte directe à la vitalité économique et sociale du territoire.
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