Un budget qui s’en prend directement aux régions
27 novembre 2012 |
18h54
Le député a commenté aujourd'hui le budget déposé par le gouvernement Marois la semaine dernière.
Tout d’abord, le député a dénoncé la coupure drastique de 22 % du budget du ministère des Ressources naturelles et de la Faune. Le député D’Amour se pose la question, à savoir : Qui écopera de cette décision? Quel bureau régional se verra pénaliser de ses travailleurs? Quels services, aux citoyens et aux entreprises, seront coupés? Est-ce que les travaux de sylviculture seront maintenus ou, encore, est-ce que la faune sera l’enfant pauvre des décisions du gouvernement?
Hydro-Québec
Les questions se posent lorsque l’on sait que le gouvernement n’a pas déposé les crédits au même moment que le dépôt du budget. Par ailleurs, le député D’Amour soutient que les coupures annoncées chez Hydro-Québec auront d’importantes conséquences en région. Tout d’abord, quelle sera la situation dans les bureaux régionaux sachant que Rivière-du-Loup est déjà menacée à bien des égards. Que répond le gouvernement, aujourd’hui, à la mairesse de Saint-Louis-du Ha! Ha! qui s’inquiète de la perte d’un investissement potentiel de 2 M $ et la création d’une vingtaine d’emplois puisque Hydro-Québec impose un délai de six à huit mois pour un simple déplacement de cinq poteaux sur son territoire? En quoi, l’abolition de deux mille emplois chez Hydro-Québec soutiendra les régions?
Le député s’interroge, également, sur la fermeture imminente du bureau du ministère de l’Agriculture au Témiscouata. Actuellement, selon nos informations, un seul poste demeure au sein de ce bureau. Alors, le député D’Amour questionne, également, le budget à cet égard. Aussi, il revient sur les mesures de soutien aux entreprises localisées dans les régions dites
« éloignées ».
En effet, aucune allusion n’est faite dans le dernier budget du gouvernement du Québec. Ce message à l’égard des travailleurs et des entreprises et de l’ensemble de l’activité économique régionale est très clair, malgré des engagements formels de la part de l’ensemble des candidats du Parti québécois, à l’occasion de la dernière campagne électorale, le gouvernement n’a inscrit dans le budget aucune mesure donnant, ne serait-ce, qu’un peu d’espoir à la communauté du Bas-Saint-Laurent. Les MRC de chez nous, que ce soit Rivière-du-Loup, Témiscouata et les Basques ou encore Rimouski, Matane, Matapédia, Métis reçoivent ce signal comme étant une gifle à l’égard de leur développement respectif.
« De plus, il en va de même concernant l’industrie éolienne dans le Bas-Saint-Laurent, alors que les MRC de chez nous et la Conférence régionale des Élus fondaient de grands espoirs sur la réalisation d’un tel projet, aucune mention n’est faite dans le dernier budget du gouvernement du Québec, pas plus d’ailleurs que dans le discours inaugural prononcé à l’ouverture de la session par la première ministre, Pauline Marois », a ajouté M. D'Amour.
Pour le député, il est clair que le gouvernement fait le contraire de ses engagements. Ses absences de décision s’ajoutent à l’ensemble des engagements non respectés de la part du gouvernement du Parti québécois.
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