Rivière-du-Loup veut dynamiser son centre-ville
20 novembre 2012 |
14h31
Par Hugues Albert
Journaliste
C’est la rue Lafontaine, secteur névralgique du centre-ville, qui est d’abord visée dans cette démarche qui s’échelonnera sur une période de trois ans. Dynamiser le centre-ville, dans la visée de tous les promoteurs impliqués, signifie par conséquent d’importantes retombées économiques dans le secteur par le biais d’animations, de concertations, de promotions et d’améliorations physiques.
Marie-Hélène Collin
C’est en mars 2012 dans le cadre d’une consultation publique mettant en présence une cinquantaine de gens d’affaires du centre-ville que cette démarche a commencé à prendre forme. Le 27 août dernier, l’entrée en poste de Marie-Hélène Collin à titre de chargée de projets est venue valider en quelque sorte toutes les actions jusque-là entreprises par les gens et organismes qui ont prêté leur concours à l’élaboration de ce projet. Mme Collin aura la tâche de mettre sur pied des projets de concert avec le comité de coordination afin de faire du centre-ville une destination de choix tant pour la communauté locale, régionale que pour la clientèle touristique.
Estèle Bérubé, présidente de la SADC, explique que ce projet vise à faire de Rivière-du-Loup un pôle d’attraction commercial au Bas-Saint-Laurent. Il s’agit à ses yeux d’un projet structurant, porteur de développement et de dynamisme.
Une telle démarche n’aurait pu être mise de l’avant sans l’initiative de joueurs clés du milieu. C’est le cas de la Ville de Rivière-du-Loup qui fait appel à la Fondation Rues Principales au niveau de l’expertise et du suivi du projet. La FRP a été créée en 1984 et cet organisme possède une longue feuille de route dans son intervention auprès de villes ou municipalités, qu’on dénombre à plus de 300, qui y ont eu recours afin de redonner à leur centre-ville ou leur milieu une nouvelle vitalité.
La SADC assume pour sa part la prise en charge des coûts inhérents à l’embauche de Marie-Hélène Collin. Or, en plus d’assurer sa rémunération au cours des premiers mois, la SADC met à sa disposition tous les éléments logistiques lui permettant de mener à terme les projets déjà entrepris, ceci afin de laisser le temps au comité de coordination de voler de ses propres ailes.
Guy Francoeur, propriétaire de la Brasserie La Fontaine, est un membre actif du comité, indique que le budget d’opération annuel sera de 100 000 $ dont la Ville assumera 40 %, les gens d’affaires la même portion, la SADC la balance soit 20 %.
Participation
La clé du succès de pareille entreprise demeurera toujours la participation citoyenne, s’entend-on. Gens d’affaires, organismes et résidents du secteur insuffleront l’énergie nécessaire à sa réussite. M. Francoeur explique qu’en mai dernier, les gens d’affaires du centre-ville ont clairement démontré qu’ils étaient prêts à s’investir dans l’aventure. Pareil investissement en temps et en argent demande forcément une structure solide et une constante implication de leur part, ce qui justifie la mise sur pied d’un comité de coordination baptisé Comité Centre-Ville.
Le centre-ville de Rivière-du-Loup regroupe pas moins de 300 commerçants. Il suffira maintenant de les encourager tous à faire leur part pour faire en sorte que cette démarche soit viable, rentable et durable.
Le mercredi 21 novembre, de 18 h à 20 h à la microbrasserie Aux Fous Brassant, et jeudi en après-midi, les gens d’affaires du secteur seront rencontrés afin de faire un suivi de l’opération Constat et de formuler un plan d’action pour les trois prochains mois.
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