Budget: les 4 enjeux de Jean D'Amour
Le député D’Amour a tenu à revenir sur des engagements clairs et précis, non seulement de sa part, mais aussi de la part du Parti québécois, lors de la dernière campagne électorale, entourant notamment le développement de l’industrie éolienne à travers des projets communautaires, lesquels sont actuellement menés par la Conférence régionale des élus (CRÉ) et les MRC de la région Bas-Saint-Laurent.
Il fait valoir l’importance de l’activité économique entourant ce secteur d’activités en rappelant les revenus qui pourraient être perçus par les municipalités, localement et régionalement. Il ne fait aucun doute que le gouvernement, dans son prochain budget, doive aborder de front cette grande priorité maintes fois manifestée au cours des derniers mois.
Développement industriel
Par ailleurs, le député effectue une tournée, et ce, de façon sporadique, dans certaines industries de sa circonscription. Les dirigeants demandent expressément au gouvernement d’adopter un nouveau programme lié à l’aide aux entreprises manufacturières afin de combler une partie des frais de transports.
Pour le député, le gouvernement se doit de supporter les entreprises de chez nous, notamment celles qui innovent et qui créent de l’emploi tout en investissant dans de nouvelles technologies et en procédant à l’exportation des produits fabriqués.
« Si l’on veut que le secteur manufacturier régional se porte bien, au cours des prochaines années, nous devons impérativement, aujourd’hui, poser les gestes qui vont en ce sens. À ce chapitre, le Parti québécois a également pris des engagements, lors de la campagne électorale » de préciser Monsieur D’Amour.
Pour ce dernier, il est clair que le gouvernement doit respecter sa parole même s’il n’a pas hésité à renoncer à certains autres de ses engagements, que ce soit notamment en matière de santé et en matière d’éducation. Le député D’Amour soutient que sur l’ensemble du territoire du comté, des dizaines d’entrepreneurs s’interrogent actuellement sur la pertinence d’investir au sein de leur entreprise afin de mieux performer et, dans certains cas, d’exporter davantage. Les dirigeants d’entreprise attendent avec fébrilité les orientations gouvernementales.
Forêt
Par ailleurs, le député D’Amour revient à la charge avec l’important dossier d’implantation de forêts de proximité au Québec, ayant fait lui-même une tournée du Québec à l’automne 2011.
Celui-ci a constaté le grand intérêt et le besoin économique quant à la réalisation de tels projets. On se rappelle que le processus visant la création de forêts de proximité au Québec s’adresse aux municipalités régionales de comté, aux municipalités locales de même qu’aux groupes autochtones désireux d’exploiter des revenus liés à la forêt que ce soit en regard de villégiature ou encore d’exploitation de la matière ligneuse.
La forêt bas-laurentienne a besoin d’être entendue à travers des projets porteurs et c’est en ce sens que le député D’Amour se manifeste, aujourd’hui, à l’intérieur du processus budgétaire.
Développement municipal
Parmi les autres grands enjeux économiques de la région, l’un d’eux touche particulièrement le monde municipal, soit celui des infrastructures. Jean D’Amour rappelle les nombreux projets touchant sa communauté, que ce soit la reconstruction d’un réservoir d’eau potable à Saint-Épiphane, la réalisation des travaux d’infrastructures d’eaux usées à Saint-Éloi ou l’approvisionnement en eau de Témiscouata-sur-le-Lac.
Pour Jean D’Amour, il est incontournable que le budget contienne des soutiens financiers substantiels visant à doter des communautés locales d’infrastructures de qualité que ce soit en matière d’eau potable, d’eaux usées ou d’infrastructures sportives.
L’ancien gouvernement n’a jamais hésité à investir au chapitre des infrastructures, c’est ainsi que les citoyens des communautés locales ont vu leur qualité de vie être améliorée, et ce, à bien des points de vue.
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