Autoroute 20: travaux suspendus au pont de la rivière Verte
10 novembre 2012 |
16h05
Par Hugues Albert
Journaliste
Une autre tuile qui tombe sur la tête de l’entrepreneur Hamel Construction de Saint-Édouard-de-Lotbinière chargé de l’exécution des travaux de ce tronçon de l’autoroute 20 en direction est.
Cette fois, c’est un glissement de terrain qui est la cause de l’arrêt des travaux de construction d’une culée et de deux piliers ainsi que d’une structure de 196 mètres de longueur qui enjambera la rivière Verte, à un quart de kilomètre du viaduc Villeray.
GLISSEMENT DE TERRAIN
Martine Lévesque, du service des communications au MTQ, explique que le glissement de terrain a commencé à se faire sentir mercredi quand un travailleur a observé une vibration du sol. Il a alors avisé l’entrepreneur et des employés du MTQ ont été dépêchés sur les lieux afin de s’enquérir de la situation.
« On a alors senti l’imminence d’un glissement de terrain vu un changement du comportement du sol et on a immédiatement établi un périmètre de sécurité de 200 mètres », explique-t-elle.
On peut apercevoir en arrière-plan où a eu lieu le glissement de terrain, près de la structure du futur pont.
Photo : Hugues Albert
Un remblai de gravier d’une quinzaine de mètres de hauteur sur une largeur de plus de 75 mètres qui a commencé à s’affaisser graduellement a forcé les autorités du MTQ à interdire sur le champ tous les travaux dans ce secteur. Des experts du service de géotechnique du ministère sont venus jeudi afin de faire une première évaluation de la situation. Ils ont alors recommandé les interventions à réaliser en priorité. Mme Lévesque ajoute qu’en fin de journée jeudi, la situation s’était stabilisée.
Au cours des prochaines semaines, des relevés aéroportés effectués au laser. Par la suite on fera des sondages grâce à des foreuses, afin de déterminer les causes exactes de ce glissement de terrain. Mais plusieurs semaines voire plusieurs mois seront nécessaires seulement au niveau des relevés et analyses. « Le MTQ doit s’assurer de la stabilité des sols. »
La culée ouest sur laquelle le tablier du pont va s’appuyer est complétée. Le coffrage d’un pilier en amont duquel le glissement de terrain s’est produit ne sera pas empli de béton avant plusieurs semaines ou mois. Un autre pilier doit être construit à cet endroit ainsi que la culée est sur laquelle va reposer cette imposante structure.
Photo : Hugues Albert
Commentaires
3 commentaires
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CI
Citoyen inquiet.
Il y a 12 ans
Du sabotage ou de l'incompétence?
Je pense qu'il va fallair faire appel à l'expertise étrangère pour nos infrastructures!
Nos ingénieurs auraient-ils obtenus des diplômes à rabais pour construire de telles horreurs?
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M
Médé
Il y a 12 ans
Un mauvais tracé,qui profite à qui?EXTRA!EXTRA! Qui va payer? Les citoyens, bien sûr!
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LPM
Le penda masqué
Il y a 12 ans
Vite ! Vite, vite !!
514-555-LINO
Lui y connaît ça !
Hey ! "Ça parrait depuis que l'PQ y'é
rentré..."
(Maudit cave !)
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