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UPA Bas-Saint-Laurent: Gilbert Marquis à la présidence, Johanne Laplante à la direction générale

durée 6 novembre 2012 | 21h31
  • Rivière-du-Loup – L’Union des producteurs agricoles (UPA) du Bas-Saint-Laurent tenait sa 88e assemblée générale annuelle le mardi 23 octobre.

    Gilbert Marquis, un producteur laitier du Bic, a été porté à la présidence pour succéder à Gilles Guimond qui venait de compléter un quatrième mandat et qui avait renoncé à en assumer un cinquième. On a alors annoncé la nomination de Johanne Laplante à titre de directrice générale en remplacement de Gaston Pépin, parti à la retraite. Mme Laplante travaillait auparavant à l’UPA de la Côte-du-Sud.

    À l’UPA, on se réjouit pleinement de la nomination de François Gendron en tant que titulaire du ministère de l’Agriculture et de vice-premier ministre, qui veut redonner à cet important et vital secteur d’activité tout le lustre perdu au cours des dernières années. Le président général de l’UPA, Marcel Groleau, décrivait dans quel esprit les producteurs québécois avaient accueilli les priorités agricoles de la nouvelle première ministre du Québec, Pauline Marois, qui reconnaît le rôle prépondérant qu’occupe le secteur agricole pour l’économie du Québec.

    Mme Marois a confié deux mandats prioritaires au nouveau ministre, le premier étant de réviser les programmes pour mieux soutenir les agriculteurs et favoriser une relève agricole absolument nécessaire au Québec, le second de proposer et mettre en œuvre une politique de souveraineté alimentaire. « Aidez-nous à faire de l'agroalimentaire québécois une source d'enrichissement et de fierté capable de faire vivre dignement chacun de ses artisans », a-t-elle lancé. Un travail qui passe par la création d'emplois dans la production et la transformation, des investissements privés en hausse dans toutes les régions et la fierté de consommer des produits québécois.

     « De tels propos sont stimulants et font écho à notre propre vision, c’est-à-dire produire « plus » pour faire face au défi des neuf milliards d’humains sur terre et répondre à la demande croissante en produits alimentaires; produire « meilleur » pour assurer un approvisionnement local de produits agricoles sains et de qualité; produire « mieux » pour protéger nos terres agricoles, prendre soin de notre environnement et assurer une relève dynamique », de poursuivre l’ex-président de l’UPA du Bas-Saint-Laurent, Gilles Guimond.

    Pour l’UPA, les défis sont nombreux et stimulants. Sa vision d'une agriculture axée sur le développement durable, dans tous les sens du terme, coïncide avec celle du nouveau gouvernement. « Nous sommes enthousiastes à l'idée de collaborer avec lui pour en assurer la mise en œuvre »,  de renchérir Marcel Groleau qui souhaite s’attabler rapidement avec le gouvernement pour élaborer et mettre en place des plans de développement comportant des cibles précises et des actions concrètes dans tous les secteurs de productions et dans toutes les régions du Québec afin de maximiser l’effet de levier de l’agriculture pour l’économie et la vitalité des régions.




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