Lancement du parc côtier Kiskotuk
Ce parc régional, s’étalant sur 20 kilomètres, regroupe des sites déjà existants ainsi que des terres publiques et privées. « C’est grâce à la volonté de la MRC de protéger et de mettre en valeur ce secteur côtier exceptionnel que l’idée de travailler sur un concept novateur de par régional à vu le jour », affirme le préfet de la MRC de Rivière-du-Loup, Michel Lagacé.
« Comme le point de départ du projet est la volonté du milieu de protéger ce territoire, nous avons posé un diagnostic et trouver des solutions pour combler les faiblesses et rehausser les forces et les infrastructures déjà existantes, explique Robert Gagnon, directeur général de la Corporation PARC Bas-Saint-Laurent. D’abord, certains règlements de contrôle assurant la protection ont été établis, notamment dans le cas d’implantation d’éoliennes ou de carrières qui pourraient nuire sur plusieurs plans, poursuit-il. Comme le parc est situé dans une zone habitée, regroupant des terres publiques et privées, nous nous sommes inspirés des parcs régionaux de la France. Bien sûr, nous tenions à rencontrer les propriétaires terriens et les informer des véritables impacts sur leur vie, qui sont en fait très réduits », indique M. Gagnon.

« Quelques lacunes ont été identifiées, notamment au niveau de l’uniformité de la signalisation et également au niveau de l’accueil et de l’interprétation », ajoute M. Gagnon.
Des aménagements ont déjà été réalisés, comme l’installation de panneaux d’interprétation, et d’autres sont à venir. Le site Internet du parc entrera en fonction d’ici deux semaines au www.parcbasstlaurent.com/kiskotuk et un guide de découverte est aussi disponible afin de s’informer sur les activités offertes et les attraits naturels uniques à découvrir.
« En plus de protéger ce territoire, le projet mettra en valeur 3 aspects importants de ce dernier soit : sa géodiversité, sa biodiversité et la culture autochtone, rappelle M. Gagnon. Quatre secteurs de découvertes et d’activités continueront à être développé et les gens seront canalisés vers ses points du territoire. » Le secteur du Site ornithologique du marais de Gros Cacouna, où des îlots pour les oiseaux ont déjà été implantés, le secteur des Passereaux, le secteur des Roitelets et le secteur du Quai de L’Isle-Verte sont les quatre zones en évolution. Soulignons que la Réserve nationale de faune de la baie de L’Isle-Verte fait également partie du parc.

Kiskotuk signifie en langue malécite « terre dénudée à marée basse ». « Le nom du parc ainsi que l’image identitaire choisis représentent les particularités physiques et historique de ce secteur côtier, l’influence de la culture malécite et la biodiversités des lieux ainsi que des espèces animales et végétales qui s’y retrouvent », conclut M. Gagnon.
Les partenaires du projet sont la MRC de Rivière-du-Loup, les municipalités de L’Isle-Verte et de Cacouna, dont le maire Serge Forest et la mairesse Ghyslaine Daris étaient présents, ainsi que la Première Nation Malécite de Viger, représentée par la Grand Chef Anne Archambeault, la Corporation PARC Bas-Saint-Laurent. La Fondation de la faune du Québec, représentée par Pierre Breton, amène une contribution financière de 20 000$ au projet, entre autres, pour l’élaboration de matériel didactique. La Fondation Hydro-Québec pour l’environnement apporte une aide de 58 000$. Daniel Bélair, porte-parole de la directrice générale de la Fondation à également participé au point de presse.
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