Eau potable à L'Isle-Verte: Jean D’Amour souhaite un règlement rapide
« Ce serait facile pour moi ce matin de mettre ça sur le dos du Parti québécois. Ce n’est pas ça. Nous avons un dossier très important qu’il faut régler rapidement. Ce que je veux, c’est que ça marche. Pour terminer ça (délais de préparation et trois semaines de travaux) avant Noël, il faut mettre ça en marche aujourd’hui », a mentionné le député de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Jean D’Amour, en conférence de presse lundi matin.
Le maire de L’Isle-Verte, Serge Forest, a expliqué que la conduite d’eau dessert une cinquantaine d’abonnés (150 personnes) et une entreprise. Actuellement, ces personnes ont de l’eau potable grâce à une conduite temporaire installée après le bris au mois de mai dernier, qui a engendré des coûts de 8000 $ pour l’installation et de 800 $ par semaine pour la location de l’équipement. Au cours de l’été, le ministère de l’Environnement a demandé à la Municipalité d’analyser toutes les alternatives possibles et l’option retenue s’est révélée être le remplacement de la conduite principale dans le lit de la rivière.
« Je n’ai pas contacté le nouveau ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent, Pascal Bérubé, j’ai toujours passé par le député du comté », a indiqué M. Forest. Pour sa part, le député de Rivière-du-Loup-Témiscouata n’a pas reçu de réponse à sa demande d’aide financière pour la Municipalité de L’Isle-Verte envoyée au ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire afin de solutionner ce problème.
ACÉRICULTEURS
Lors de son point de presse, Jean D’Amour est également revenu sur le dossier de la banque de sirop d’érable. Pour le député, il est anormal que, seuls, les producteurs acéricoles financent et supportent les réserves de sirop d’érable, ce qui représente environ 20 % de la somme qui leur est dûe.

Le député de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Jean D’Amour, accompagné par des représentants de la Municipalité de L’Isle-Verte et des acériculteurs.
Photo : Mario Pelletier
Les acériculteurs reçoivent dans un premier temps le paiement de 80 % du sirop d’érable livré pour la mise en marché. La tranche de 20 % restante constitue en fait la banque de sirop pour lequel ils sont payés uniquement quand le sirop est vendu par leur regroupement québécois. C’est cet argent que les producteurs réclament plus rapidement pour leur permettre de payer leurs frais et investir dans le développement de leur entreprise.
« C’est compliqué, il faut gérer des inventaires. Ce n’est pas la charité qu’ils demandent », a souligné M. D’Amour. Les producteurs doivent supporter jusqu’à une année complète de production. Une situation que le député considère anormale et inadmissible. Les producteurs souhaitent donc obtenir un financement du tiers par la Financière agricole, un tiers par la banque de développement et, finalement, seulement un tiers par les producteurs eux-mêmes qui sont disposés à continuer à participer au financement.
Le montant des autres partenaires serait sous forme de prêt sans intérêt aux acériculteurs en attendant le paiement du sirop d’érable contenu dans la banque. Le sirop servirait de garantie.
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