Deux scénarios beaucoup moins coûteux envisagés pour le Parc maritime
Ce projet idéaliste de plus de 14 M$ a été révisé à la baisse et deux nouveaux scénarios ont été présentés par le maire Michel Morin, qui préside également la Corporation du carrefour maritime, jeudi matin, à l’Office du Tourisme et des Congrès.
La première option envisagée serait inférieure de plus de deux fois par rapport au projet initial et s’élèverait à près de 6,1 M$. La deuxième serait de près de 4,9 M $. L’option 1, un projet souhaité dès 2007, consisterait en un bâtiment commun avec la gare fluviale de la Société des traversiers du Québec (STQ), l’option 2 en un projet minimaliste du bâtiment actuel qui serait agrandi et rénové et indépendant de la gare fluviale de la STQ.
Le projet de 14 M$ touchait plusieurs aspects dont la traverse Rivière-du-Loup/Saint-Siméon, la navigation de plaisance, les excursions et découvertes des îles du Saint-Laurent, l’observation des baleines et mammifères marins, la pêche commerciale et sportive, etc.
Revoir à la baisse
Or, en juin dernier, huit constats incitaient les tenants du projet à revoir à la baisse les coûts du projet. Parmi les écueils rencontrés en vue de la réalisation du projet de 14 M$ : l’absence des programmes d’aide financière des deux principaux paliers de gouvernement, des coûts d’aménagement jugés trop onéreux par le Club nautique, pour n’énumérer que ceux-là.
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Il était donc de mise de remettre le projet sur les planches à dessin en le dégraissant de façon substantielle. Par conséquent, les estimations du volet maritime dans ses besoins et ses coûts passent de 6 M$ à un peu moins de 1,6 M$. Dans le montage financier de ce volet, on estime le milieu incluant la Ville capable de pourvoir à hauteur de 60 % des coûts, les deux paliers gouvernementaux pouvant se séparer le reste de la facture.
Volet terrestre
Le volet terrestre dans l’option 1 représente des coûts de 4,5 M $ et comprend les éléments suivants : un bâtiment commun avec la STQ, des aménagements muséaux intérieurs et extérieurs, la station de traitement des eaux usées et les aménagements extérieurs du stationnement et du terrain. Dans ce cas-ci, le montage financier impliquerait la Ville à hauteur de 33 %, Québec à 50 % et le fédéral à 17 %. L’option 2 diffère de l’option 1 sur un seul point soit que le bâtiment actuel soit rénové. Elle s’élève à 3,25 M$ et le montage financier serait identique en terme de participation des trois instances concernées.
En bout de ligne, dans les deux options et pour les coûts qu’ils devraient englober, 6,1 M$ ou 4,9 M$, la participation de Rivière-du-Loup et du milieu serait de 40 %, celle de Québec de 40 % contre 20 % de la part du fédéral.
Michel Morin insiste sur le fait qu’il s’agit d’un projet touristique majeur pour Rivière-du-Loup et les environs et que conséquemment, les représentations devront être faites directement auprès des bonnes instances décisionnelles auprès notamment du gouvernement provincial, ce qu’il s’engage à faire conjointement avec Anne Archambault, Grand Chef de la Première Nation Malécite de Viger, dans les délais les plus brefs. Le téléphone va bientôt sonner au bureau du nouveau ministre délégué au Tourisme, Pascal Bérubé, député de Matane, qui est aussi ministre responsable de la Région du Bas-Saint-Laurent.
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