Les cols bleus rejettent l'offre de la Ville à 100%
Ils avaient déjà rejeté une précédente offre en début d'année, dans une proportion de 93 %. Cette semaine, les nombreux syndiqués présents à l'assemblée générale du 1er octobre ont rejeté à l'unanimité ce qu'ils qualifient « d'insulte à leur intelligence ».
Les syndiqués disent avoir « constaté le manque de volonté de la Ville de reconnaître le travail de ses salariés et de signer une convention collective empreinte d’un minimum de respect. »
Martin Massey, conseiller syndical à la CSN, confie que la prochaine journée de négociation aura lieu le 23 octobre. « L'espoir qu'on a par rapport à cette journée-là est très mitigé (...) ça fait deux ans qu'on se fait servir la même soupe réchauffée… Dans le fond, le message est clair, ce que la Ville n'aime pas, c'est la CSN. »
Les principaux pierres d'achoppement dans ce dossier sont le plancher d'emploi et le régime de retraite. Depuis la fin de la dernière convention collective en janvier 2009, 8 employés ont quitté à la retraite et n'ont pas été remplacés.
Ville de Rivière-du-Loup
« Nous avons les mêmes demandes pour tous les groupes d'employés à la Ville de Rivière-du-Loup. Pour le régime de retraite, les employés cadres et les employés cols blancs ont déjà accepté de payer 50/50 pour les coûts et 50/50 pour le déficit », a indiqué le maire Michel Morin.
« Les employés cols bleus eux refusent le partage à 50/50 pour le régime de retraite. Pour le déficit, les employés cols bleus veulent continuer de payer 0% et laisser 100% de cette facture aux payeurs de taxes de RDL et pour les coûts ils veulent continuer de payer 30% et laisser l'autre 70% de cette facture aux payeurs de taxes de Rivière-du-Loup. Comment trouvez-vous que les employés cols bleus traitent les payeurs de taxes de RDL qui paient leurs salaires quand ils savent en plus que 60% de la population de RDL n’a même pas de régime de retraite ? », ajoute le maire.
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