CLSC de Pohénégamook: le comité de la santé du Transcontinental continue la lutte
« Nous avons assisté à la séance du conseil d’administration du CSSS de Témiscouata du 19 septembre au Centre hospitalier de Notre-Dame-du-Lac et nos trois lits d’observation n’existent plus. Ce sont des civières d’observation et le transfert se fait plus rapidement au CH, en dedans de 11 heures. Exceptionnellement, un client peut demeurer un peu plus longtemps, mais nous ne parlons plus d’observation de 48 heures », a expliqué Mme Lemieux.
La porte-parole a ajouté qu’il n’y a pas eu de directive concernant les lits d’observation envoyée par le ministère de la Santé et des Services sociaux à l’Agence du Bas-Saint-Laurent. « Nous entreprendrons des démarches pour rencontrer le nouveau ministre de la Santé et des Services sociaux le plus tôt possible pour régler cette situation sur les lits d’observation et garantir ce dossier à plus long terme », a indiqué Mme Lemieux.
URGENCE
« Pour ce qui est de l’urgence, elle n’a jamais été menacée. L’Agence et la direction générale du CSSS de Témiscouata nous assurent de son maintien, c’est écrit dans notre correspondance », a noté Louise Lemieux. Au mois d’août dernier, le CSSS de Témiscouata avait rassuré la population à cet effet. Le CSSS avait rappelé la position de l’Agence de la santé et des services sociaux du Bas-Saint-Laurent, confirmée dans une correspondance du 9 août dernier : « ... la présence de ce service d’urgence n’est pas remise en question. Compte tenu des paramètres inhérents de l’organisation de ce service, il va de soi qu’une phase d’observation est rattachée à la gestion des épisodes de soins dans ce service d’urgence. En rappel, ce que nous questionnons, c’est la durée moyenne de séjour sur civière, …». Tel que précisé par l’ASSS, les civières d’observation font partie intégrante du service d’urgence. Ces civières étaient à l’origine au nombre de 3 et le sont toujours.
Cependant, un des critères de performance établis selon des normes gouvernementales en place depuis plusieurs années est la durée moyenne de séjour (DMS) optimale des personnes sur civière qui doit être de 11 heures et moins. Il s’agit d’une cible que l’établissement doit respecter. Par ailleurs, il pourrait arriver qu’un usager, sur une base exceptionnelle, doive prolonger son séjour au-delà de la cible provinciale reconnue. Toutefois, on ne peut faire de ces situations d’exception la règle qui est la même pour toutes les urgences québécoises.