4 % moins de signalements à la DPJ au Bas-Saint-Laurent
Cet événement est l’occasion de mettre en lumière, cette année, toute l’importance de la place des parents dans l’intervention.
Pour la région du Bas-Saint-Laurent, ce sont 2 097 signalements qui ont été traités par le DPJ cette année, soit une diminution de 4 %. À l’instar de l’ensemble du Québec, la négligence et le risque sérieux de négligence sont les principaux motifs des signalements retenus avec 43 %. De plus, les signalements retenus pour abus physique et le risque sérieux d’abus physique demeurent sensiblement les mêmes, soit une légère augmentation de 0,61 %.
211 situations d’enfants signalées quotidiennement au Québec
Au cours de la dernière année, les DPJ ont traité 77 244 signalements, ce qui représente en moyenne 211 situations d’enfants signalées quotidiennement au Québec. Cette année, le nombre de signalements a augmenté de 0,9 %. Bien que cette hausse soit légère et variable selon les régions, les DPJ et leurs équipes doivent faire face depuis cinq ans à une hausse cumulative des signalements qui génère une importante pression sur l’ensemble du réseau des centres jeunesse du Québec.
La négligence et le risque sérieux de négligence demeurent les principaux motifs de signalements retenus avec 36 %. Alors que l’abus physique et le risque sérieux d’abus physique représentent 27,6 % des signalements retenus.
Chaque histoire est unique, c’est pourquoi chaque intervention l’est aussi
Au-delà des statistiques, le bilan des DPJ présente les histoires de Jacob, Ariane, Julien, Camille, Juliette, Antoine et Jérôme. Ces histoires, semblables à celles vécues par des milliers d’enfants, de jeunes et de familles, illustrent le caractère unique de chacune des interventions pour assurer avec les parents la protection de leur enfant ou encore atteindre les objectifs de responsabilisation et de réadaptation de leur adolescent contrevenant.
Les priorités des DPJ pour la prochaine année
Selon les DPJ, la détresse que vivent actuellement de nombreuses familles est alarmante et tous les acteurs de la société doivent se mobiliser pour en comprendre les causes et en réduire les impacts. De plus, ils tiennent à sensibiliser le nouveau gouvernement à la priorité qu’il doit accorder aux enfants, aux jeunes et aux familles en difficulté et à l’importance d’agir rapidement pour les soutenir.
À la suite de l’adoption du projet de loi C-10, des modifications à la Loi sur le système de justice pénale pour adolescents (LSJPA) s’appliqueront à compter du 23 octobre prochain. Tout en s’assurant de la mise en place de ces changements importants, les DPJ, qui sont aussi directeurs provinciaux, comptent préserver les principes cliniques du modèle québécois d’intervention auprès des adolescents contrevenants.
Enfin, les DPJ incitent fortement le nouveau gouvernement à adopter rapidement les amendements législatifs, proposés dans le cadre du projet de loi 81 en matière d’adoption et d’autorité parentale, répondant ainsi aux besoins spécifiques de certains enfants et aux nouvelles réalités sociales.
Pour consulter le bilan des DPJ- DP 2012 – Un enfant...des parents au cœur de l’intervention : www.acjq.qc.ca.