Jean D’Amour amorce son deuxième mandat avec optimisme
Assermenté le mardi 18 septembre à l’Assemblée nationale pour œuvrer à la 40e législature de l’histoire du Québec, il affirmait sa détermination à poursuivre le travail entrepris lors de son premier mandat, en dépit qu’il se retrouve dans l’opposition, le Parti québécois ayant été porté au pouvoir.
Il a fait le point sur différents projets en cours de réalisation et d’autres qui devraient être abordés ultérieurement au cours de ce deuxième mandat.
Strictement pour les deux prochaines années, ce sont des projets totalisant près de 100 millions de dollars qui se réaliseront. « Des projets annoncés et signés », insiste-t-il. L’aire de chantier des métiers de la construction (2,7 M $), le CHSLD de Rivière-du-Loup (19 M $), le renforcement sismique de l’hôpital de Rivière-du-Loup (12 M $), le système de récupération des eaux usées de Saint-François-Xavier-de-Viger (3 M $), le centre de réadaptation en déficience physique L’Interaction (4,5 M $), l’usine de biométhanisation (27,6 M $), le chantier Méridien Maritime au port de Cacouna (31 M $).
M. D’Amour indiquait par ailleurs que les travaux touchant le secteur du transport notamment les autoroutes 20 et 85 devront se poursuivre avec la même intensité. La liste est longue : Traverse de Saint-Juste-du-Lac ; entretien du traversier l’Héritage 1 ; construction du navire liant Notre-Dame-des-Sept-Douleurs à L’Isle-Verte ; aménagement d’une avenue à quatre voies chez Premier Tech ; transfert du 2e rang de Saint-Modeste au MTQ.
D’autres projets liés aux infrastructures municipales sont aussi dans les cartons de Jean D’Amour : projet d’eaux usées à Saint-Éloi ; réserve d’eau potable à Saint-Épiphane ; eau potable à Saint-Hubert ; réfection des conduites sur les rues Jean-Rioux et Notre-Dame à Trois-Pistoles.
Agriculture et forêt ne sont pas en retse : Politique bio-alimentaire (Livre vert) ; financement de la banque de sirop d’érable (soutien aux acériculteurs) ; amorcer des démarches en vue de la création d’une usine de transformation laitière ; support à l’industrie forestière (évaporateur alimenté aux granules) ; appel d’offres prévoyant la mise en place des forêts de proximité ; Cèdres Basques et Bardeau Lajoie ; Papier White Birch.
Au tourisme, il prévoit la réfection de la halte routière de Notre-Dame-du-Portage, la relance du Mont Citadelle, l’ouverture du Parc National du Témiscouata, contribuer au Grand rendez-vous acadien, à améliorer l’offre d’hébergement à Trois-Pistoles, à la mise en place du centre d’affaires au Témiscouata, à l’aménagement d’un bâtiment polyvalent et d’un camping à la plage de Pohénégamook, à œuvrer à l’élaboration et la réalisation d’un nouveau projet au Carrefour maritime de Rivière-du-Loup.
Dossiers économiques et projets de santé et services sociaux abondent : réalisation des projets éoliens dans les MRC, Conseil des parcs et des zones industriels, élargissement de « 5 Maisons 5 Familles » à l’ensemble du comté, mise en place de motels industriels à Dégelis, Pohénégamook et Saint-Jean-de-Dieu ; réouverture de la Villa Dubé de Saint-Jean-de-Dieu, maintien de l’urgence et de l’unité d’observation du CLSC de Pohénégamook, unité Parents – Enfants, soccer couvert à Rivière-du-Loup, logements sociaux...
Le projet de parcs éoliens est un grande priorité pour Jean D’Amour car il représente un levier économique très important pour les régions en vertu des retombées qu’il engendrera.
Jean D’Amour soulignait que chaque ministre du nouveau gouvernement sera mis au fait de tous les projets envisagés au cours de son mandat en tant que député. Il indique que ce serait gênant pour un ministre de dire non à des dossiers valables, ajoutant que le nouveau ministre responsable du Bas-Saint-Laurent et titulaire du Tourisme, Pascal Bérubé, est un homme ouvert aux échanges et à une bonne collaboration.
Jean D’Amour reconnaît que d’être dans l’opposition exige un changement dans la façon de faire « mais ça ne changera pas ma présence sur le terrain, sauf que je vais travailler différemment. »
Il ouvrira bientôt un troisième bureau de circonscription dans le Témiscouata, sans pour autant qu’il n’y ait de personnel d’assigné.
LA SUITE DES RELATIONS AVEC MICHEL LAGACÉ
La lutte a été féroce au cours de la campagne électorale entre le candidat du Parti québécois, Michel Lagacé, et Jean D’Amour. Comment le député entrevoit-il la suite des choses ? « Le temps va replacer les choses. On ne s’est pas parlé depuis l’élection. Quand Michel Lagacé sera prêt à m’appeler, il me fera plaisir de lui parler. Quand je serai prêt à lui parler, je l’appellerai… »
Jean D’Amour est conscient qu’il a beaucoup de pain sur la planche s’il veut mener à terme l’ensemble de tous ces projets. Quant à la direction du Parti libéral du Québec, à la suite du départ de Jean Charest, il indique en réponse à la question du retour possible ou purement hypothétique de Nathalie Normandeau à la vie politique qu’il aurait un petit faible pour celle qui s’en est retirée à l’automne de 2011. « Ça ferait une candidate à la chefferie assez exceptionnelle. Mais je vais aller vers celui qui va parler le langage régional. Ça nous prend un chef avant le dépôt du prochain budget au printemps 2013. »
14 commentaires