Le mont Washington, un défi de taille pour 11 personnes de la région
Heureux d’avoir relevé le défi, les 11 marcheurs sont revenus à destination le 2 juillet.
Point culminant du nord-est des États-Unis, avec une altitude de 1 916 mètres ou près de 6 300 pieds, le mont Washington est aussi reconnu comme un des endroits de la planète présentant les plus mauvaises météos. C’est d’ailleurs là qu’a été relevé le vent le plus fort, 372 km/h, un record qui a été battu en 2010. Pour employer une expression populaire, il faut attacher sa tuque avec de la bonne broche quand on gravit cette montagne, qui attire plus de 250 000 visiteurs annuellement qui atteignent son sommet.
Des 11 marcheurs qui ont pris part à l’activité, huit sont de Rivière-du-Loup, soit Jean-François Carrier, Linda Martin, Jean Dumais, Serge Bouchard, Pierre Dubé, Louise Otis, Sylvie Rossignol et Maryse Paradis. Les trois autres sont de Trois-Pistoles. Il s’agit de Jean Fontaine, Roch Morissette et Jean-Luc Landry, ce dernier étant responsable de l’activité au nom du club de marche Le Lacet de Trois-Pistoles avec Jean-François Carrier.
Jean-Luc Landry raconte que la température au pied de la montagne était de 31 degrés et qu’à l’arrivée au sommet, elle avait dégringolé à 14, avec un vent qui soufflait à 40 km/h et une brume sur le dôme qui rendait la visibilité nulle. La montée s’est effectuée en six heures pour certains, étant plus longe (8 h) pour d’autres. Ils ont atteint le sommet de la montagne par le sentier Tuckerman Ravine et sont revenus dans le Lion Head.
Le Mont Washington n’est pas l’endroit le plus accueillant pour y faire de la villégiature mais il relève un peu du mythe. « C’est un méchant bougre avec plus de 244 jours de brume épaisse, la température annuelle moyenne n’y dépassant pas les 27,2 degrés Farenheit (-3 degrés Celsius). »